Acteur, producteur et réalisateur américain, Esai Morales a étudié à la High School for the Performing Arts de New York. Avec des parents d’origine portoricaine, Esai Morales représente ainsi la minorité latino sur les scènes de théâtre de New York, avant d’être repéré au cinéma dans Bad Boys, les mauvais garçons (Rosenthal, 1983) où il joue l’antagoniste de Sean Penn. On le voit ensuite majoritairement à la télévision, avant qu’il n’incarne Bob Morales dans le biopic La Bamba (Valdez, 1987) à côté de Lou Diamond Phillips. Le rôle lui apporte une belle notoriété, d’autant qu’on le voit la même année dans Le proviseur (Cain, 1987).
En 1989, on le retrouve au casting du film Il était une fois Broadway (Brookner) avec Madonna. Il multiplie alors les seconds rôles dans Freejack (Murphy, 1992), tient le rôle principal d’Ultraviolet (Griffiths, 1992), série B méconnue. Il obtient de nouveau un grand rôle dans une grosse production avec Rapa Nui (Reynolds, 1994), mais le film est un accident industriel terrible qui le ramène aux petites productions et à la télévision.
En 1997, Esai Morales fonde la National Hispanic Foundation for the Arts qui vise à faire progresser la visibilité des artistes hispaniques aux Etats-Unis. A cette époque, il obtient encore quelques rôles intéressants dont The Disappearance of Garcia Lorca (Zurinaga, 1996) où il seconde Andy Garcia. Pourtant à l’aube des années 2000, c’est surtout la télévision qui lui offre le plus d’opportunités. Il a joué dans 66 épisodes de la série New York Police Blues, puis dans Caprica, Magic City, Esprits criminels, The Brink, Une nuit en enfer, Ozark, Titans, Murder.
Au cinéma, on a pu le retrouver à l’affiche de Fast Food Nation (Linklater, 2006), The Line (Cotten, 2009), Gun Hill Road (Green, 2011) et Spare Parts (McNamara, 2015).
Esai Morales fait également partie du casting de Mission impossible 7 (McQuarrie) avec Tom Cruise dans lequel il interprète un antagoniste diabolique. Son meilleur rôle.
