Catherine Hosmalin est une actrice française qui s’est distinguée dans d’innombrables seconds rôles, souvent à tendance comiques, dans les années 2000 et 2010. Souvent prise pour sa personnalité rigolote et son affirmation dans le surpoids, elle est l’un des visages bien connus de notre cinéma sans avoir jamais vraiment eu de premier rôle, à part chez Charlotte de Turckheim qui l’a dirigée dans la plupart de ses longs en tant que réalisatrice et notamment dans Mince alors ! (2011) et sa suite (2020).
Catherine Hosmalin avait peu tourné dans les années 80 et 90. Elle est révélée en 1998 dans le film césarisé Vénus Beauté (Institut) de Tonie Marshall, après avoir démarré en 1988 dans Prisonnières, thriller carcéral au féminin de Charlotte Silvera. L’actrice a alors 28 ans et s’apprête à jouer dans différents films d’auteur qui passeront inaperçus comme Un type bien de Laurent Bénégui, avec Alain Beigel et Agnès Obadia (1991).
Avec une bouille particulièrement joviale, elle va multiplier les rôles de femmes marrantes, ou au contraire de harpie, après le succès de Vénus Beauté (Institut). Commerçante, cliente, voisine… elle sera même une collabo dans La rafle à l’occasion duquel elle se tourne vers un cinéma dramatique. Dans l’humour trash (Dikkenek d’Olivier Van Hoofstadt en 2006) ou plus populaire (Mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs… de Charlotte de Turckheim), elle est toujours à l’aise et même très juste.
Catherine Hosmalin compte une cinquantaine de longs métrages autour de 2022, même si le rythme ralentit après 2018. C’est alors à la télévision qu’on la voit davantage. Son rôle le plus important sur le petit écran, elle le décroche dans la série Maison close de Mabrouk El Mechri au début des années 2010. La série enrichit sa carrière d’un rôle dur et différent, démontrant une fois de plus son talent.
Elle alterne aussi l’écran avec les planches.
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