Chanteuse, actrice, réalisatrice, productrice et scénariste américaine, Barbra Streisand est née à Brooklyn et a étudié au Malden Bridge Summer Theater. Elle qu’elle envisage surtout une carrière d’actrice, la jeune femme se fait remarquer en tant que chanteuse dans des concours. Elle est ensuite régulièrement engagée dans des cabarets new-yorkais pour pousser la chansonnette. A force de passer des auditions, Barbra Streisand décroche un petit rôle dans une comédie musicale de Broadway. Si ses rôles sont courts, elle est de plus en plus fréquemment invitée sur les plateaux télé durant les années 60. Elle décroche finalement le rôle principal de la comédie musicale Funny Girl qu’elle joue sur les planches dès 1964.
Star en une comédie musicale et un film
La même année, CBS signe un contrat en or qui la lie à la maison de disques afin de signer plusieurs albums qui remporteront un succès considérable, la consacrant comme star de la chanson. Forte de son nouveau statut, Barbra Streisand peut envisager de passer au cinéma avec Funny Girl (Wyler, 1968) dont elle est la tête d’affiche alors qu’il s’agit de son tout premier film. Le succès est important et Barbra Streisand décroche même l’Oscar de la meilleure actrice. Une consécration très vite arrivée, donc. Elle enchaîne avec la comédie musicale Hello, Dolly! (Kelly, 1969) qui n’a pas rencontré un écho aussi favorable de la part du public. Même punition, même motif pour la comédie musicale suivante : Melinda (Minnelli, 1970), malgré un grand réalisateur aux commandes.
Après ces deux déceptions, Barbra Streisand décide de se tourner vers la comédie avec La chouette et le pussycat (Ross, 1970), On s’fait la valise, docteur ? (Bogdanovich, 1972) et Up the Sandbox (Kershner, 1972).
Les grands projets des années 70-80
Elle rencontre à nouveau un gros succès avec Nos plus belles années (Pollack, 1973) où elle forme un couple gauchiste avec Robert Redford. Le métrage gagne deux Oscars pour la musique. Elle tourne également la suite de son premier succès avec Funny Lady (Ross, 1975) qui marque moins les esprits. Ensuite, elle monte un énième remake d’Une étoile est née (Pierson, 1976) où elle donne la réplique à Kris Kristofferson. Malgré une qualité moyenne, le film est un triomphe aux États-Unis. La France reste largement en retrait.
De plus en plus directive et tyrannique sur les plateaux, Barbra Streisand va finalement passer à la réalisation avec Yentl (1983) qu’elle porte à bout de bras. Elle y interprète 17 chansons qui ont connu un beau succès. Le métrage a reçu un Oscar pour sa musique et a connu un beau succès aux States. Cette fois, la France est davantage réceptive avec plus de 800 000 entrées.
Toujours obsédée par le contrôle total de ses projets, Barbra Streisand s’investit totalement dans Cinglée (1987) dont elle confie la réalisation à Martin Ritt. Elle y est excellente, même si elle frôle toujours le cabotinage. Au début des années 90, Streisand revient à la réalisation avec Le prince des marées (1991), puis Leçons de séduction (1996) qui seront ses dernières réalisations cinéma à ce jour.
Retour à la chanson en priorité
Alors qu’elle se consacre essentiellement à sa riche carrière musicale, Barbra Streisand revient au cinéma dans un nouveau rôle fantasque dans Mon beau-père, mes parents et moi (Roach, 2004) où elle est mariée à Dustin Hoffman. Rôle qu’elle reprend dans la suite Mon beau-père et nous (Weitz, 2010). Sa dernière prestation cinéma remonte à 2012 dans la comédie Maman, j’ai raté ma vie (Fletcher) qui a été un échec commercial.
Enfin, rappelons que Barbra Streisand est avant tout une star de la chanson avec 51 disques d’or, 30 disques de platine, et 13 disques multi-platine aux États-Unis. Bref, une star, une vraie !