Alida Valli

Actrice
Affiche de Senso de Luchino Visconti

Personal Info

  • Nationalité : Italienne
  • Date de naissance : 31 mai 1921 à Pola (Italie)
  • Date de décès : 22 avril 2006 à Rome (Italie)
  • Crédit visuel : © 2010 Les Acacias. Tous droits réservés.

Biographie

Note des spectateurs :

Grande dame du cinéma Italien, Alida Valli a obtenu son plus beau rôle avec Senso de Visconti. Cette élégante et talentueuse diva a également connu une carrière internationale qui la vit collaborer avec Hitchcock, Carol Reed ou Patrice Chéreau.

Alida Valli, une actrice élégante et talentueuse

Née Alida Maria Laura Altenburger von Markenstein und Frauenberg, Alida Valli débute au cinéma en 1936. Elle devient rapidement une vedette du cinéma des « téléphones blancs », inspiré des comédies romantiques américaines, et tourne sous la direction de Mario Bonnard, Raffaello Matarazzo et Max Neufeld. Pendant la guerre, elle consolide son statut de diva avec Manon Lescaut (1940) de Carmine Gallone, où elle a pour partenaire Vittorio De Sica. Aussi à l’aise dans le drame que le registre léger, Alida Valli est à l’affiche de Leçon de chimie à neuf heures (1941) de Mario Mattoli, Le mariage de minuit (1941) de Mario Soldati, Nous les vivants (1942) de Goffredo Alessandrini, Je t’aimerai toujours (1943) de Mario Camerini, ou Eugénie Grandet (1946) de Mario Soldati.

Le néoréalisme boude l’actrice qui symbolise le cinéma de l’ère fasciste, mais Alida Valli est sollicitée par les studios anglais et hollywoodiens. Rebaptisée « Valli », elle obtient le premier rôle féminin dans Le procès Paradine (1947) d’Alfred Hitchcock et Le troisième homme (1948) de Carol Reed. D’autres productions en langue anglaise, sans éclat, suivront. Dans les années 50, Alida Valli se partage entre Cinecittà et les studios français. Elle tourne une quinzaine de films, et connaît la consécration avec le rôle de la comtesse Livia Serpieri dans Senso (1954) de Luchino Visconti, où elle se montre sublime. Elle s’adapte ensuite à l’univers intellectuel du cinéma d’Antonioni avec Le cri (1957).

Des téléphones blancs au giallo en passant par le cinéma d’auteur

On la voit aussi dans des coproductions où elle doit cependant s’effacer devant Brigitte Bardot dans Les bijoutiers du clair de lune (1958) de Roger Vadim, ou Silvana Mangano dans Barrage contre le Pacifique (1958) de René Clément. En 1960, Alida Valli incarne l’assistante de Pierre Brasseur dans le film culte Les yeux sans visage de Georges Franju, et Mère Thérèse de Saint-Augustin dans Le dialogue des Carmélites de Philippe Agostini et Raymond Bruckberger. Puis elle se montre émouvante dans Une aussi longue absence (1961) de Henri Colpi (Palme d’or à Cannes), aux côtés de Georges Wilson. Alida Valli ne cesse de tourner par la suite, mais essentiellement pour des rôles secondaires qu’elle marque de sa forte personnalité. Elle incarne ainsi Merope dans Œdipe roi (1967) de Pier Pasolini, la folle de la gare dans La chair de l’orchidée (1975) de Patrice Chéreau, ou la signora Poppi, assassinée par Donald Sutherland et Laura Betti dans 1900 (1976) de Bernardo Bertolucci.

Elle intègre avec aisance le giallo dans Suspiria (1977) et Inferno (1980) de Dario Argento. En 1982, Alida Valli obtient le Donatello de la meilleure actrice dans un second rôle pour La caduta degli angeli ribelli (1981) de Marco Tullio Giordana, puis est dirigée par des cinéastes aussi divers que Eduardo de Gregorio, Serge Korber, Margarethe von Trotta et John Irvin. Elle reçoit un Lion d’or pour l’ensemble de sa carrière à la Mostra de Venise 1997 et trouve son dernier rôle avec le thriller Semana Santa (2002) de Pepe Danquart. Outre la centaine de films auxquels elle a participé, Alida Valli a mené à partir de 1956 une riche carrière théâtrale qui la vit interpréter Ibsen, Shakespeare ou Pirandello. Elle a par ailleurs été active à la télévision italienne.

Gérard Crespo

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Affiche de Senso de Luchino Visconti

Bande-annonce de La petite sœur du diable (VA)

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