Sorti sous différents titres, Maîtresses du vice de Joe de Palmer cachait bien son jeu. Moins en vidéo où il s’intitulait La secte du vice, en hommage au cinéma de la Hammer et des productions ésotériques des années 70.
Rosemary’s baby chez les pervers. Dans une tradition du cinéma paranoïaque du cinéma de Polanski des années 60-70 (Le Locataire…), le spécialiste du hard Joe de Palmer (Natacha, baronne vicieuse, Ma culotte est mouillée, Gicle-moi partout...) livre une oeuvre atypique. Le porno y est prétexte à une intrigue noire qui ne donne pas aux gros plans d’actes sexuels la possibilité de s’exprimer pleinement.
Cherchant l’originalité et la qualité, De Palmer traque la perversion dans une bourgeoisie qui nous conduit sur l’autel d’un sacrifice initiatique, avec Jacques Marbeuf pour mener la cérémonie.
Cette messe noire et orgie sataniste a occupé trois salles parisiennes lors de sa sortie frileuse, le 2 novembre 1983 sous le titre de Maitresses du vice : la salle unique du Ritz à Pigalle, où il a régalé 4 243 curieux, le Cinevog Montparnasse et le Cinevog St Lazare, aujourd’hui devenu Les 5 Caumartin.
Cette production ambitieuse était parue deux moins plus tôt en VHS sous le titre de La Secte du vice.