After – Chapitre 1 : la critique du film (2019)

Teen movie, Romance | 1h45min
Note de la rédaction :
4/10
4
Affiche française de After Chapitre 1

Note des spectateurs :

Mélange triste entre deux navets notoires, Twilight et Cinquante nuances de Grey, After – Chapitre 1 encanaillera les amatrices de Young Adult flicks sur la voie de la perte de leur virginité.

Synopsis : Depuis son plus jeune âge, Tessa était promise à un avenir tout tracé : une vie rangée, une brillante carrière, un mariage tranquille avec son fiancé de toujours. Jusqu’à sa rencontre avec Hardin à son arrivée à l’université. Grossier, provocateur, cruel, c’est le garçon le plus détestable qu’elle ait jamais croisé. Et pourtant, ce bad boy tatoué pourrait bien lui faire perdre tout contrôle…

Bad boy, bad movie

Critique : Il est difficile de trouver un quelconque intérêt cinématographique à l’adaptation du roman à l’eau de rose d’Anna Todd. Le site officiel de cette dernière ne laisse déjà aucun doute quant à la qualité littéraire des bouquins initiaux, de l’exploitation de tensions amoureuses pour jeunes filles en fleur. Le film doit probablement lui être fidèle, et l’on ne se chargera pas de comparer les différences entre l’ouvrage littéraire et l’ouvrage cinématographique. Cela ne nous intéresse pas.

Twilight et 50 nuances de Grey ont trouvé leur digne successeur

After – Chapitre 1 est évidemment construit sur les attirances d’une jeune fille bien sous tous rapports pour un bad-boy à la beauté ténébreuse et aux tatouages forcément sexués. Le schéma est le même que celui de Twilight (Bella attiré par Edward Cullen, le vampire romantique) et 50 nuances de Grey (Anastasia Steele et Christian Grey). Dans ces deux cas, le matériau littéraire avait séduit les foules au point de transformer les sagas en best-sellers phénoménaux, mais à l’image des adaptations cinématographiques, la raison littéraire avait éconduit tous les amoureux des mots qui ne pouvaient y voir qu’indigence crasse dans ces univers de romance cucul pour jeunes femmes en proie aux frustrations sentimentales.

Josephine Langford et Hero Fiennes-Tiffin dans After chapitre 1

© Erika Doss / Calmaple / Wattpad / Cinelou Films / Offspring Entertainment / SND

Cinéma d’exploitation

Les jeunes acteurs d’After (échec américain, mais succès global, notamment en France, premier marché mondial du film) sont forcément des gravures de mode et semblent avoir été choisis pour assurer la promo (affiche, photo de marketing) et pour donc exposer leur peau lisse sur des couvertures de magazine en papier glacé. On se situe donc dans du cinéma d’exploitation pur, puisque les scénaristes exploitent des formules éculées, sans saveur, qui ne peuvent éveiller tolérance et consentement qu’auprès d’un public cible. Encore une fois, on vous renverra au site de l’auteure Anna Todd, on ne s’en lasse pas.

Dans tous les cas, à quoi bon être méchant, on ne le sera pas. After – Chapitre 1 n’est en aucun cas notre came, mais on le savait déjà avant de mettre un pied dans la salle le diffusant… Pour les anecdotes cinéphiles, on vous apprendra juste que le protagoniste principal est joué par Hero Fiennes-Tiffin, neveu de Ralph, Selma Blair cachetonne dans le rôle de la mère de l’héroïne et paraît aussi jeune que sa fille (sic), et Jennifer Beals de Flashdance existe toujours hors série L Word. Elle aussi n’a pas vieilli (re-sic).

C’est donc à peu près tout ce que l’on peut en dire.

Critique de Frédéric Mignard

Les sorties de la semaine du 17 avril 2019

Affiche française de After Chapitre 1

© Erika Doss / Calmaple / Wattpad / Cinelou Films / Offspring Entertainment / SND

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Bande-annonce d'After - Chapitre 1

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