Uma Thurman

Actrice
Affiche américaine de Pulp Fiction mettant en scène Uma Thurman. mythique

Personal Info

  • Nationalité : Américaine
  • Date de naissance : 29 avril 1970 à Boston, Massachusetts (États-Unis)
  • Crédit visuel : Design : Tarhan Creative / © 1994 Miramax Films. All rights reserved

Biographie

Note des spectateurs :

Uma Thurman a trouvé ses meilleurs rôles avec Tarantino et Andrew Niccol. Elle demeure l’une des actrices américaines les plus attachantes (et séduisantes) du cinéma américain des années 90 et 2000.

De Frears et Gilliam à Quentin Tarantino

Uma Thurman est révélée en 1988 par avec des seconds rôles dans deux films importants : la splendide Vénus dans Les Aventures du baron de Münchhausen de Terry Gilliam, et Cécile de Volanges dans Les Liaisons dangereuses version Stephen Frears.

Elle passe alors progressivement du statut d’étoile montante de Hollywood à celui d’actrice bankable, incarnant June Miller dans l’inégal Henry et June (1990) de Philip Kaufman et Marianne dans le médiocre Robin des Bois (1991) de John Irvin, vole la vedette à Kim Basinger dans Sang chaud pour meurtre de sang-froid (1991) de Phil Joanou, donne la réplique à Robert De Niro dans le méconnu Mad Dog and Glory (1993) de John McNaughton, et se livre, la même année, aux expérimentations de Gus Van Sant avec Even Cowgirls Get the Blues.

Mais c’est Pulp Fiction (1994) de Quentin Tarantino qui lui assure le statut d’icône. La blonde séductrice est métamorphosée en brune fatale ; son personnage de Mia Wallace, qui aura le malheur de confondre héroïne et cocaïne, est entré dans la légende. Elle est en outre la seule actrice du brillant casting dont la photo apparaît sur l’affiche officielle. La seconde moitié des années 90 est pourtant en demi-teinte : elle peine à convaincre en docteur Isley/Poison Ivy dans Batman et Robin (1997) du tâcheron Joel Schumacher ; et participe au naufrage artistique et commercial de la version cinéma de la série Chapeau melon et bottes de cuir, où elle ne réussit pas à faire oublier la sublime Diana Rigg dans le rôle d’Emma Peel.

Uma Thurman : d’Andrew Niccol à Lars von Trier

On la préfère dans le film culte Bienvenue à Gattaca (1997) d’Andrew Niccol ou dans Accords et désaccords (1999), où elle se meut avec aisance dans l’univers de Woody Allen. Mais les deux œuvres, appréciées de la critique et du public art et essai, restent en marge de la machinerie hollywoodienne. Le début des années 2000 est ensuite le creux de la vague pour Uma Thurman, dont la présence est purement décorative dans Vatel (2000) de Roland Joffé ou La Coupe d’or, réalisé la même année par James Ivory.

Et c’est à nouveau Tarantino qui relance sa carrière en lui offrant le rôle principal de son diptyque Kill Bill volume 1 (2003) et 2 (2004). Le rôle de la Mariée vengeresse constitue le sommet de sa filmographie et lui assure un triomphe mondial. Mais l’après-Kill Bill reste difficile à gérer, et Uma Thurman joue dans des productions assez ternes, dirigée par des cinéastes médiocres tels Ivan Reitman, Griffin Dunne ou Chris Columbus. Mais si ses scènes sont coupées au montage de Savages (2012) d’Oliver Stone, l’actrice obtient un beau second rôle en victime du serial killer Matt Dillon dans le déjanté The House That Jack Built (2018) de Lars von Trier.

Gérard Crespo

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Affiche américaine de Pulp Fiction mettant en scène Uma Thurman. mythique

Bande-annonce de The House That Jack Built

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