Acteur américain né en 1947, Ted Danson a connu son plus gros succès au cinéma dans le remake de Trois Hommes et un couffin, intitulé Trois hommes et un bébé, où il partageait l’affiche avec Tom Selleck et Steve Guttenberg.
Ted Danson, acteur de télévision
Dans les années 70, il est connu pour ses apparitions récurrentes dans des soaps (Somerset, The Doctors), et son visage est vu dans des publicités. La sitcom Cheers, au début des années 80, en fait une vedette à part entière aux États-Unis.
Ted danson et le cinéma
Le cinéma l’attire et il commence, avec Tueurs de flics, à traîner son physique de jeune premier, dans les seconds rôles de quelques films qui marquent. Outre celui de Harold Becker, sorti chez nous en 1980, il est dans Spider-Man défie le dragon (un nanar Marvel), La Fièvre au corps de Kasdan (1981), film noir ultra sensuel, avec William Hurt et Kathleen Turner. Il se fait remarquer dans le succès horrifique Creepshow de George A. Romero (1982), Blake Edwards en fait la vedette de Un sacré bordel (1986), et on le retrouve aussi dans le remake de Cousin, cousine de Tacchella, par Joel Schumacher, sobrement intitulé Cousins.
La suite de sa carrière cinématographique n’est guère brillante : Mon père avec Jack Lemmon marche mal, Tels père telle fille, suite du remake de Three men and a baby réalise moitié moins que l’original…
Il poursuit un parcours chaotique dans la comédie : il est le première rôle masculin, en macho, face à Whoopi Goldberg médusée dans Made in America de Richard Benjamin, incarne le père de Macaulay Culkin dans Rends la monnaie, papa (un bide), et on le retrouve dans le film pour enfants Loch Ness de John Henderson, où il cachetonne.
Persona non grata, il s’en retourne à la télévision
Dans les années 2000, le cinéma ne voulant plus de lui, c’est à la télévision et dans des
séries télévisées, véritable vivier pour les acteurs oubliés, qu’il trouve la rédemption : Damages, Les experts, Fargo, The Good place… Logiquement, on va même le retrouver sur Netflix.