Réalisateur, scénariste et spécialiste des effets spéciaux japonais, Takashi Yamazaki est né en 1964 à Matsumoto dans la région de Nagano, au Japon. Dès 1986, le jeune homme intègre le studio d’effets spéciaux Shirogumi dont il gravit les échelons au cours des années. Ainsi, il devient l’un des meilleurs spécialistes des effets numériques dans son pays. Au cours des années 90, il débute une carrière de réalisateur dans l’animé. Mais c’est véritablement en 2000 qu’il fait ses premiers pas dans le long-métrage avec Juvenile (2000), un film pour enfants bourré d’effets spéciaux.
Toujours habile dans le domaine de la science-fiction, le cinéaste enchaîne avec Returner (2002) avec Takeshi Kaneshiro qui a eu les honneurs d’une sortie vidéo en France. Très actif, le cinéaste alterne ensuite pendant de nombreuses années des contributions à des séries animées populaires, avec des longs-métrages en live action. Pourtant, aucune de ses œuvres ne sort en France. On notera toutefois l’exception du space opéra Space Battleship (2010) qui est sorti en DVD chez l’éditeur Wild Side Vidéo, ne nous laissant pas un souvenir impérissable, loin de là.
En 2013, Takashi Yamazaki s’intéresse déjà à la Seconde Guerre mondiale à travers Kamikaze : Le dernier assaut qui s’intéresse au cas de ces soldats japonais contraints au suicide. Une thématique qui est aussi présente dans son Godzilla Minus One de 2023. Plus récemment, le cinéaste a contribué au succès de l’animé Lupin III : The First (2019) qui est sorti dans les salles françaises en octobre 2020, en plein durant la pandémie de Covid 19.
Toutefois, le plus gros succès de sa carrière, Takashi Yamazaki l’obtient grâce à son reboot de la franchise Godzilla avec Godzilla Minus One (2023) qui est considéré à raison comme l’un des meilleurs segments de l’increvable franchise. Non seulement le cinéaste confirme son statut de maître des effets numériques, mais il livre aussi une œuvre ambitieuse qui a connu un véritable triomphe au Japon, mais aussi aux Etats-Unis.