Compère de John Musker, chez Disney depuis 1977 où il participe à l’animation sur Rox et Rouky et au scénario de Taram et le Chaudron Magique, Ron Clements participe à la réalisation de Basil, détective privé, un échec, avec Musker.
Avec La petite sirène, les deux hommes deviennent des incontournables du studio, offrant au département animation Walt Disney Pictures son premier carton en dix ans.
En 1992, Ron Clements réitère avec le triomphe d’Aladdin, comédie magique dans laquelle Robin Williams prête sa voix au génie. Le film remporte deux Oscars musicaux et sera le premier long métrage d’animation de l’histoire à dépasser les 200M$ au box-office américain. Un remake live sera tourné par Guy Ritchie en 2019.
Si le succès de Hercules est moindre, en 1997, c’est la Planète au trésor qui précipite la chute du duo. L’animation traditionnelle n’a plus le vent en poupe et l’adaptation de Stevenson dans un contexte de science-fiction est une bombe. Ron Clements et John Musker devront attendre 2009 et La Princesse et la grenouille pour faire leur retour. Il s’agira de l’ultime film de Disney exploitant le format d’animation traditionnel. Le succès convenable au box-office, avec son héroïne de couleur, ne permettra pas au genre de redémarrer pour autant.
Aussi, c’est logiquement avec un film animé en images de synthèse que l’on retrouvera les deux associés, en 2016, avec Vaiana, la légende du bout du monde, l’un des plus gros succès du studio contemporain de Disney, hors Pixar, avec 250M$.