Acteur américain, Robert Preston grandit à Los Angeles où il apprend à jouer de nombreux instruments, avant de se passionner pour le théâtre. Lors d’une représentation, il est repéré par un employé de la Paramount qui lui fait signer un contrat d’exclusivité. Il débute dans L’évadé d’Alcatraz (Florey, 1938), puis Beau geste (Wellman, 1939), mais c’est surtout Cecil B. DeMille qui lui offre ses meilleures prestations dans Pacific Express (1939), Les tuniques écarlates (1940) et Les naufrageurs des mers du Sud (1942).
Durant la Seconde Guerre mondiale, Robert Preston sert dans l’armée américaine postée en Europe. A son retour, il retrouve les chemins des studios, mais sa carrière ne décolle pas vraiment à l’écran. On peut citer Les corsaires de la terre (Garnett, 1947), Ciel rouge (Wise, 1948) ou Tulsa (Heisler, 1949). Comme il est déçu de ses rôles, il choisit de repartir à Broadway où la scène lui réserve des emplois plus conséquents. Il obtient de véritables succès grâce à ses prestations dans des comédies musicales très populaires aux Etats-Unis. Durant cette période, il enchaîne aussi les séries télévisées qui lui donnent une certaine visibilité et popularité.
Au cinéma, on le retrouve dans Le marchand de fanfares (DaCosta, 1962) d’après l’un de ses triomphes scéniques, La conquête de l’Ouest (collectif, 1962), Junior Bonner (Peckinpah, 1972) et Les yeux de Satan (Lumet, 1972), S.O.B. (Edwards, 1981). Mais c’est son rôle d’homosexuel dans Victoria, Victoria (Edwards, 1982) qui lui vaut une nomination à l’Oscar.
Après une dernière apparition dans Starfighter (Castle, 1984), Robert Preston décède d’un cancer du poumon en 1987 à l’âge de 68 ans.
