Radha Mitchell

Actrice
Radha Mitchell dans Dreamkatcher (2020)

Personal Info

  • Nationalité : Australienne
  • Date de naissance : 12 novembre 1973, à Melbourne, Victoria (Australie)
  • Lien de parenté : Fille de Norman Mitchell, réalisateur
  • Crédits : Dreamkatcher : Exurbia Productions, LLC. Tous droits réservés

Biographie

Note des spectateurs :

Fille de styliste et de réalisateur, c’est logiquement vers le cinéma que Radha Mitchell se tourne.

Née en 1973, à Melbourne, l’Australienne commence toutefois une longue carrière à la télévision avec des rôles récurrents dans la sitcom All Together Now, et Voisins (1994-1997). A l’international on la découvre dans des films d’art et essai qui font d’elle une valeur montante : Love and Other Catastrophes a un impact en Australie, mais High Art (Lisa Chodolenko, 1999) en fait une icône instantanée. Ces deux rôles lesbiens démontrent un courage et une audace qui seront la caractéristique d’une œuvre intéressante, quoiqu’irrégulière. Elle incarne très vite un autre rôle LGBT, dans un court métrage, Sleeping Beauties. Un dernier avant Hollywood, où sa vie privée restera quelque peu secrète. Radha Mitchell est surtout timide et pas forcément armée pour le star system.

Elle enchaîne en 2000 avec le drame de Marc Forster, Everything put together, méconnu en France. Parmi ses très (trop ?) nombreux films que personne ne semble avoir vu en France, on retient sa performance dans le film de série B Pitch Black. Elle y est formidable face à Vin Diesel qui démarre sa carrière. Le film de David Twohy est un succès mondial.

Dans une filmographie de cinquante et un longs métrages de cinéma en vingt-quatre ans, les Français la remarquent dans le thriller haletant de Joel Schumacher, Phone Game, le remake de Man on Fire par Tony Scott, avec Denzel Washington, et le biopic à Oscars Neverland, avec Johnny Depp, Kate Winslet et Dustin Hoffman. Radha Mitchell obtient le premier rôle féminin de Melinda Melinda de Woody Allen, qui sort en 2005.

Le cinéma de genre la rattrape cinq ans après Black Pitch, puisqu’elle figure coup sur coup dans l’adaptation du jeu vidéo Silent Hill, de Christophe Gans, et sa suite ; elle est dans le film de crocodile sauvage, Solitaire de Greg McLean, qu’elle retrouve en 2016 pour la production Jason Blum The Darkness, ou encore dans le remake du métrage de George A. Romero The Crazies, une réussite (2009). Dans un genre différent, Radha Mitchell  occupe le premier rôle féminin dans Les orphelins de Huang Shi, de Roger Spottiswoode, avec Jonathan Rhys Meyers et Chow Yun-fat. Enfin, en 2009, elle occupe le deuxième rôle du blockbuster de science-fiction Clones, avec Bruce Willis.

Quelle belle décennie pour une jeune femme belle et discrète, loin des standards pompiers du cinéma américain.

Dans les années 2010, ses apparitions sur le grand écran français sont rares. Elle est l’une des belles surprises de Bird People, film choral français de Pascale Ferran, et elle tient un rôle récurrent dans la franchise à succès Olympus, puisqu’elle apparaît dans La chute de la maison blanche (2013) et sa suite, La chute de Londres, tous deux mettant en scène Gerard Butler et Angela Bassett, ainsi que Aaron Eckhart, Morgan Freeman, et Melissa Leo. On ne change pas une équipe qui gagne.

Mais les années 2010 laissent toutefois un goût amer pour la grande comédienne qu’elle est : The Frozen Ground avec 50 Cent, Nicolas Cage et John Cusack est indigne de son talent. Swinging Safari de Stephan Elliott est une comédie caustique et formidable avec Kylie Minogue et Guy Pearce, mais qui passe inaperçue…

Son dernier film en 2020, Run Hide Fight, avec Thomas Jane, réalise sa première mondiale, à Venise, lors d’un festival masqué pour cause de crise sanitaire.

Radha Mitchell, plus que jamais, nous manque.

Frédéric Mignard

 

Filmographie

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Radha Mitchell dans Dreamkatcher (2020)

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