Acteur franco-belge né en Indochine française, Pierre Vaneck est le fils d’un général de brigade stationné d’abord en Indochine, puis à Anvers. A l’adolescence, Pierre Vaneck décide de venir étudier à Paris la médecine, avant de se réorienter vers l’art dramatique en suivant le cours Simon et les cours du Conservatoire.
Pierre Vaneck débute sur les planches en 1952 et commence le cinéma en 1954. On peut dès lors le voir dans Marianne de ma jeunesse (Duvivier, 1955), Si Paris nous était conté (Guitry, 1956), Celui qui doit mourir (Dassin, 1956) et Pardonnez nos offenses (Hossein, 1956).
Toutefois, Pierre Vaneck n’a jamais vraiment percé sur grand écran et demeure donc essentiellement un homme de théâtre, puis de télévision. Au cinéma, il joue souvent des seconds rôles. On peut l’apprécier dans La morte-saison des amours (Kast, 1960), Un nommé La Rocca (Becker, 1961), Paris brûle-t-il ? (Clément, 1966), Les patates (Autant-Lara, 1969), Le seuil du vide (Davy, 1974), La légion saute sur Kolwezi (Coutard, 1980), Erendira (Guerra, 1983), L’année des méduses (Frank, 1984), Sweet Country (Cacoyannis, 1987), Les pyramides bleues (Dombasle, 1988), Sur la terre comme au ciel (Hansel, 1992), Othello (Parker, 1995), Furia (Aja, 1999), La science des rêves (Gondry, 2006) et Deux jours à tuer (Becker, 2008).
Enfin, Pierre Vaneck a également fait du doublage à l’occasion. Il décède des suites d’une opération cardiaque en 2010 à l’âge de 78 ans.