Paul Nicholas est le scénariste de Boarding School avec Nastassja Kinski et le réalisateur de La cage aux vices et Les anges du mal.
Le Paul Nicholas que nous traitons n’est pas le chanteur britannique qui a joué en 1970 dans Cannabis, aux côtés de Jane Birkin et Serge Gainsbourg, dans Terreur aveugle de Fleischer, avec Mia Farrow (1971), le film musical Stardust de Michael Apted (1977) et surtout Tommy (1975) et Lisztomania (1976) de Ken Russell… Il est plutôt le scénariste et réalisateur de films improbables qui ont fait le succès des vidéo-clubs dans les années 80. Il écrit Deux heures de colle… pour un baiser (Boarding School, 1978), avec Nastassja Kinski.
Puis, Paul Nicholas se fait une petite réputation en tant que réalisateur de séries ultra B. En 1981, il propose le thriller trash sur fond de matricide, Julie Darling, avec Sybil Danning. Le film ne connaît qu’une exploitation en VHS en France. Le cinéaste dirige l’icône du cinéma underground dans le polar urbain de violences féminines, Les anges du mal (Chained Heat), avec Linda Blair. Le succès du film le précipite chez Cannon Films. Il tourne pour Menahem Golan et Yoram Globus La cage aux vices, un women in prison flick qui trouve une large distribution dans les salles françaises durant l’été 1986. En fin de lignée, cette hystérie carcérale est un échec et réalise moitié moins de recettes aux USA que son prédécesseur. (3.1M$)
La réorientation de la production à la fin des années 80 l’envoie à la télévision pour Alaska Kid, série dont il va écrire 13 épisodes. Il retrouve le goût du bis en 1994 et dirige Barbara Carrera dans un survival érotique inédit en France, Night of the Archer.
En 2000, il réalise son premier film avec d’authentiques vedettes de premier plan : Luckytown, avec Kirsten Dunst et James Caan. Un nouvel échec critique, malgré un budget de 12M$.