Paul Newman

Acteur, Réalisateur, Producteur, Scénariste
Paul Newman dans Le Gaucher d'Arthur Penn

Personal Info

  • Nationalité : Américain
  • Date de naissance : 26 janvier 1925 à Shaker Heights, Ohio (États-Unis)
  • Date de décès : 26 septembre 2008 à Westport, Connecticut (États-Unis)

Biographie

Note des spectateurs :

Acteur, producteur, réalisateur et scénariste américain, Paul Newman commence par étudier la science avant d’être envoyé sous les drapeaux durant la Seconde Guerre mondiale.

Les années de formation

Il participe ainsi à la guerre du Pacifique en tant que radio-mitrailleur dans un bombardier. Il en revient indemne et entame un apprentissage du métier d’acteur à la Yale Drama School en 1951, puis à l’Actors Studio l’année suivante. Il débute à la télévision dans des petits rôles, mais commence à faire parler de lui sur scène à Broadway où il joue la pièce Picnic. Au cinéma, on oubliera vite Le calice d’argent (Saville, 1954), sa première incursion pas franchement convaincante pour se concentrer sur Marqué par la haine (Wise, 1956) qui le révèle au grand public, de manière éclatante. Le film remporte deux Oscars.

La révélation de l’année 1958

L’année 1958 est un tournant pour lui puisqu’il y retrouve Joanne Woodward dans Les feux de l’été (Ritt) et entame une liaison avec elle qui le pousse à divorcer de sa première épouse et de convoler en justes noces avec celle qui restera sa compagne le restant de sa vie. Cette même année, Paul Newman interprète Billy le Kid dans Le gaucher (Penn, 1958) et il enchaîne avec La chatte sur un toit brûlant (Brooks, 1958) qui font de lui une star établie.

Les années 60 seront sa décennie de prédilection avec des rôles fondamentaux dans des œuvres importantes comme Exodus (Preminger, 1960), L’arnaqueur (Rossen, 1961), Doux oiseau de jeunesse (Brooks, 1962), Le plus sauvage d’entre tous (Ritt, 1963), Détective privé (Smight, 1966), Le rideau déchiré (Hitchcock, 1966), Hombre (Ritt, 1967) et Luke la main froide (Rosenberg, 1967). A cette époque de gloire, il obtient des nominations aux Oscars, mais ne parvient jamais à décrocher de précieuse statuette.

Les débuts de réalisateur et les années 70

En 1968, Paul Newman décide de passer derrière la caméra avec Rachel, Rachel (1968) qu’il offre à sa femme Joanne Woodward. Le portrait de cette femme est fort et réussi. L’acteur est ensuite associé à Robert Redford dans l’excellent Butch Cassidy et le Kid (Roy Hill, 1969) qui confirme son statut de star. Paul Newman revient à la réalisation avec Le clan des irréductibles (1971) et enchaîne avec l’étonnant De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites (1972).

S’il tourne moins en tant qu’acteur dans les années 70, il est tout de même dirigé deux fois par John Huston (Juge et hors la loi, Le piège), Robert Altman (Buffalo Bill et les Indiens), Stuart Rosenberg (La toile d’araignée). Il remporte deux très gros succès avec L’arnaque (Roy Hill, 1973) et La tour infernale (Guillermin, 1974).

Retour sur le devant de la scène dans les années 80

A la fin des années 70, Scott Newman, son fils, meurt d’une overdose, ce qui bouleverse son existence et le tient éloigné des plateaux pendant quelques temps. Il entame son retour avec Le policeman (Petrie, 1981) où il lutte justement contre le trafic de drogues. Le succès le ramène sur le devant de la scène et il enchaîne avec Absence de malice (Pollack, 1981) et surtout Le verdict (Lumet, 1982). En 1984, il écrit, réalise et interprète L’affrontement qui évoque des conflits familiaux et est hanté secrètement par la mort de son fils.

Martin Scorsese lui offre de séduire la nouvelle génération en affrontant Tom Cruise dans La couleur de l’argent qui connaît un beau succès et lui permet d’avoir un Oscar du meilleur acteur. Il obtient également un Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière. Il signe enfin une dernière réalisation avec La ménagerie de verre (1987).

Toutefois, l’acteur aborde une dernière partie de carrière où il joue essentiellement dans des œuvres classiques et peu affriolantes. On peut l’apprécier dans Mr. And Mrs. Bridge (Ivory, 1990), Le grand saut (Coen, 1994), Un homme presque parfait (Benton, 1994), mais son vrai dernier rôle marquant se trouve dans Les sentiers de la perdition (Mendès, 2002).

Paul Newman annonce la fin de sa carrière en 2007 et décède en 2008 à l’âge de 83 ans des suites d’un cancer du poumon.

Virgile Dumez

Filmographie :

Réalisateur (longs-métrages de cinéma uniquement) :

  • 1968 : Rachel, Rachel
  • 1971 : Le Clan des irréductibles (Sometimes a Great Notion)
  • 1972 : De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites (The Effect of Gamma Rays on Man-in-the-Moon Marigolds)
  • 1984 : L’Affrontement (Harry and Son)
  • 1987 : La Ménagerie de verre (The Glass Menagerie)

Filmographie

Trailers & Videos

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Paul Newman dans Le Gaucher d'Arthur Penn

Bande-annonce de Du haut de la terrasse (VO)

Acteur, Réalisateur, Producteur, Scénariste

Bande-annonce d'Absence de malice (VO)

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