Acteur britannique, Norman Rossington n’a pas fait d’études et a préféré enchaîner les petits boulots. Le hasard le mène au théâtre où il commence à se former au métier de comédien en jouant du Shakespeare. S’il tourne beaucoup aussi bien en Angleterre qu’aux États-Unis au début des années 50, il va surtout atteindre la notoriété dans son pays d’origine grâce à la série télévisée The Army Game en 1957.
Au cinéma, on le voit dans Trois hommes dans un bateau (Annakin, 1956). Puis, il multiplie les seconds rôles dans Sainte Jeanne (Preminger, 1957), L’évadé du camp 1 (Ward Baker, 1957), Atlantique, latitude 41° (Ward Baker, 1958). Par la suite, Rossington continie à alterner rôles au théâtre pour la Royal Shakespeare Company et au cinéma. On le retrouve à l’affiche de Samedi soir, dimanche matin (Reiz, 1960), Le jour le plus long (collectif, 1962), Lawrence d’Arabie (Lean, 1962), Quatre garçons dans le vent (Lester, 1964), Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines (Annakin, 1965), Tobrouk, commando pour l’enfer (Hiller, 1967) et La charge de la brigade légère (Richardson, 1968).
A partir du milieu des années 60, Norman Rossington tourne de plus en plus fréquemment pour la télévision britannique. On le revoit tout de même dans Le convoi sauvage (Sarafian, 1971), Les griffes du lion (Attenborough, 1972), Le métro de la mort (Sherman, 1972), Joseph Andrews (Richardson, 1977), Le prisonnier de Zenda (Quine, 1979), Le manoir de la peur (Walker, 1983), Les frères Krays (Medak, 1990) et L’âge de vivre (Medak, 1991) qui constitue sa dernière apparition au grand écran.
Norman Rossington décède en 1999 à l’âge de 70 ans des suites d’un cancer.