Noël Roquevert

Acteur
Affiche (réédition) de Cartouche de Philippe de Broca

Personal Info

  • Nationalité : Français
  • Date de naissance : 18 décembre 1892 à Doué-la-Fontaine (France)
  • Date de décès : 6 novembre 1973 à Douarnenez (France)
  • Crédit visuel : © 1962 / StudioCanal - TF1 DA - Vide S.A.S. (Italie) - Tous droits réservés

Biographie

Note des spectateurs :

Noël Roquevert fut l’un des plus pittoresques « excentriques », ces seconds rôles qui apportaient toujours une plus-value à de nombreux films français.

L’un des meilleurs seconds rôles du cinéma français

Il aborde le cinéma en 1921, pour une figuration supposée dans Les trois mousquetaires de Max Linder. Mais c’est l’arrivée du parlant qui marque ses vrais débuts au cinéma, où il enchaîne les compositions réjouissantes pendant des décennies.

Brigadier dans Liliom (1934) de Fritz Lang, sergent dans La bandera (1935) de Julien Duvivier, cosaque dans Tarass Boulba (1936) d’Alexis Granowsky, officier de marine dans Marthe Richard au service de la France (1937) de Raymond Bernard, commissaire dans Les inconnus dans la maison (1942) de Henri Decoin, gendarme dans La symphonie fantastique (1942) de Christian-Jaque, inspecteur dans Dernier atout (1942) de Jacques Becker, ou avocat dans La vie de plaisir (1944) d’Albert Valentin, Noël Roquevert incarne l’autorité policière, militaire ou judiciaire avec un sens de la dérision que n’aurait pas renié Courteline.

Son humour acerbe culmine avec ses rôles de médecin dans L’assassin habite au 21 (1942) et de directeur d’école dans Le corbeau (1943), deux fleurons signés Henri-Georges Clouzot. Et il s’avère à l’aise aussi bien dans l’univers fantastique de La main du diable (1943) de Maurice Tourneur que dans la fantaisie historique selon Sacha Guitry (Le destin fabuleux de Désirée Clary, 1942).

Noël Roquevert, l’éternel militaire ou voisin irrascible

L’après-guerre et les années 50 confirment sa popularité. Épicier dans Antoine et Antoinette (1947) de Jacques Becker, juré obtus dans Justice est faite (1950) d’André Cayatte, Noël Roquevert est irrésistible en sergent Fier-à-Bras dans Fanfan la Tulipe (1952) de Christian-Jaque. Et le public jubile à ses incarnations de maire de village dans Le trou normand (1952) de Jean Boyer, aubergiste dans Dortoir des grandes (1953) de Henri Decoin, locataire dans Les diaboliques (1955) de Henri-Georges Clouzot, voisin grincheux dans L’auberge en folie (1957) de Pierre Chevalier, ou convive de Marie-Octobre (1959) pour Julien Duvivier.

Les années 60 n’arrêtent pas sa boulimie de cinéma et le voici général dans Snobs ! (1962) de Jean-Pierre Mocky, patron de bazar dans Un singe en hiver (1962) de Henri Verneuil, sergent recruteur dans Cartouche (1962) de Philippe de Broca, ministre de l’Intérieur dans Le grand restaurant (1966) de Jacques Besnard, ou patron de café dans La ligne de démarcation (1966) de Claude Chabrol.

Noël Roquevert tourne quasiment jusqu’à son dernier souffle, interprétant un vieux client sadique dans Les novices (1970) de Guy Casaril, et le grand-père Galipeau dans Le viager (1972) de Pierre Tchernia.

Gérard Crespo

Filmographie

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Affiche (réédition) de Cartouche de Philippe de Broca

Bande-annonce de Fanfan la Tulipe

Acteur

Bande-annonce de Merveilleuse Angélique

Bande-annonce de Cartouche

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