Actrice, réalisatrice et présentatrice de télévision espagnole, Mónica Randall (de son vrai nom Aurora Julià i Sarasa) est née à Barcelone. Elle a débuté son apprentissage du métier d’actrice au Théâtre des Arts Dramatiques de Barcelone. Elle intègre ensuite la compagnie théâtrale d’Alejandro Ulloa et se spécialise dans les rôles comiques. Au cinéma, elle débute en 1963 dans La revoltosa (Morales, 1963), puis elle apparaît dans plusieurs westerns spaghetti tournés en Espagne. On la voit dans L’assaut du Fort Texan (De Martino, 1965), 100 000 dollars pour Ringo (De Martino, 1965), Professionnels pour un massacre (Cicero, 1967), Gringo joue et gagne (Lenzi, 1968) et Soleil rouge (Young, 1971).
Parallèlement, elle tourne aussi des films d’espionnage et des thrillers comme Karaté à Tanger pour agent Z7 (Romitelli, 1966), Bazooka pour un espion (Guerrini, 1966), Coplan ouvre le feu à Mexico (Freda, 1967) et La nuit du massacre (Balcazar, 1968).
Au début des années 70, Mónica Randall tourne de plus en plus pour la télévision, même si on la retrouve à l’affiche du Corsaire noir (Palli, 1971), Mon cher assassin (Valerii, 1972) et Pancho Villa (1972). En 1976, elle joue dans le chef-d’œuvre de Carlos Saura Cría cuervos (1976). Toutefois, elle ne délaisse pas le cinéma populaire avec des rôles dans Inquisición (Naschy, 1977) et Tatouage (Bigas Luna, 1978), tout en jouant pour des auteurs prestigieux comme Alberto Lattuada (La fille) ou Luis García Berlanga (La carabine nationale).
A partir des années 80 et surtout 90, elle devient une habituée des séries télévisées, dont elle réalise parfois certains épisodes. Après avoir interrompu sa carrière télévisuelle en 2004, elle revient au théâtre en 2009 dans une pièce de Yasmina Reza qui triomphe en Espagne.
