Acteur, chanteur et réalisateur américain, Michael Parks a débuté sa carrière à la télévision au début des années 60, jouant ainsi dans Les incorruptibles, Perry Mason et Gunsmoke. Au cinéma, on le repère dans Graine sauvage (Hutton, 1965) où il obtient le rôle principal. On le retrouve dans Jeunes gens en colère (Petrie, 1966) et il est plus connu du grand public grâce à son rôle d’Adam dans La Bible (Huston, 1966).
Michael Parks, entre rôles à la télé et chanson populaire
En 1969, il participe à la série télé populaire Then Came Bronson dont il est la vedette. Dans la première moitié des années 70, il se consacre à sa carrière de chanteur lancée grâce au tube (américain) Long Lonesome Highway. Cela lui permet d’enregistrer plusieurs albums qui connaissent un certain impact aux Etats-Unis.
Toutefois, le cinéma le boude encore et il se consacre à la télévision par la suite. Michael Parks apparaît toutefois dans quelques films comme La percée d’Avranches (McLaglen, 1979), Les loups de haute mer (McLaglen, 1980) et il réalise un unique métrage intitulé The Return of Josey Wales (1980) qu’il interprète.
A partir de 1987, il joue dans Dynastie II: Les Colby et enchaîne avec un rôle secondaire dans la série Twin Peaks entre 1990 et 1991. Au cinéma, on le retrouve à l’affiche de Storyville (Frost, 1992), Le justicier : l’ultime combat (Goldstein, 1994).
La renaissance au milieu des années 90 grâce à Tarantino
Toutefois, sa carrière va reprendre des couleurs grâce à l’influence de Tarantino et son ami Robert Rodriguez qui lui offrent des seconds rôles marquants, le faisant connaître d’une nouvelle génération de cinéphiles. Michael Parks joue dans Une nuit en enfer (Rodriguez, 1996), Le suspect idéal (Pate, 1997), Kill Bill, volume 1 et 2 (Tarantino, 2003-2004) et Grindhouse (collectif, 2007).
Cette renaissance lui permet de multiplier les rôles secondaires, mais marquants dans L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford (Dominik, 2007), mais aussi Red State (Smith, 2011), Argo (Affleck, 2012) et Django Unchained (Tarantino, 2012). Il incarne souvent des êtres odieux comme dans We Are What We Are (Mickle, 2013), Tusk (Smith, 2014) ou Blood Father (Richet, 2016).
Michael Parks décède en 2017 à l’âge de 77 ans.
