Acteur, réalisateur et scénariste américano-philippin, Lou Diamond Phillips est diplômé d’art dramatique à l’université Arlington au Texas. Il apparaît pour la première fois à l’écran en 1984 dans le film Interface (Anderson, 1984), mais il atteint vraiment la célébrité en incarnant le rockeur Richie Valens dans le biopic La Bamba (Valdez, 1987). L’année suivante, il intègre le casting de jeunes espoirs de Young Guns (Cain, 1988), western à succès. Pourtant, il connaît plusieurs revers de fortune avec par exemple Flic et rebelle (Sholder, 1989).
Même Young Guns 2 (Murphy, 1990) connaît une carrière assez décevante. Durant cette période, Lou Diamond Phillips ambitionne aussi d’être scénariste et parvient à concrétiser La mort en douce (Bivens, Roarke, 1986) et Ambition (Goldstein, 1991) qu’il interprète lui-même. Il tourne également dans la coproduction européenne Agaguk (Dorfman, 1992). Enfin, il livre un dernier script avec Dangerous Touch (1994) qui est aussi sa toute première réalisation. Dans ce domaine, il enchaîne aussitôt avec Sioux City (1994), mais ses films sont des échecs commerciaux.
Il revient pendant un temps à son unique métier d’acteur, de plus en plus souvent à la télévision ou dans des séries B. Il obtient un second rôle dans A l’épreuve du feu (Zwick, 1996), puis dans Big Hit (Wong, 1998), Bangkok aller simple (Kaplan, 1999), La Nuit des chauves-souris (Morneau, 1999) ou encore le navet Supernova (Hill, 2000).
A partir de cette époque, Lou Diamond Phillips tourne énormément, surtout pour la télévision – où il réalise des épisodes de séries – et dans des films peu valeureux. De ces dernières années, on peut retenir essentiellement Che – 2ème partie – Guerilla (Soderbergh, 2008), et surtout une palanquée de séries télé dont Stargate Universe (14 épisodes entre 2009 et 2011), Longmire (63 épisodes entre 2012 et 2017), Elena d’Avalor (22 épisodes entre 2016 et 2020) ou encore Prodigal Son (33 épisodes depuis 2019).