Acteur, réalisateur et scénariste américain, Lionel Barrymore est le premier représentant d’une célèbre famille d’acteurs de cinéma. Il est lui-même issu d’une dynastie d’acteurs de théâtre et il est le tout premier à s’intéresser au cinéma. Il est ainsi engagé par la compagnie Biograph dès 1909 et commence à jouer sous la direction de D. W. Griffith dès 1911. On le voit ainsi dans Cœur d’Apache (Griffith, 1912) ou encore Le Vagabond (Griffith, 1913).
Réalisateur de cinéma muet
Lionel Barrymore se lance également dans la réalisation dès 1913, tournant plusieurs courtes bobines entre 1913 et 1917. Le gros changement intervient lorsque Lionel Barrymore signe un contrat d’exclusivité avec la MGM en 1926, studio auquel il restera fidèle. On le voit alors à l’affiche de La tentatrice (Niblo, 1926), La morsure (Browning, 1927), Faiblesse humaine (Walsh, 1928) et A l’ouest de Zanzibar (Browning, 1928).
Avec l’arrivée du parlant, Lionel Barrymore revient à la réalisation et tourne ainsi La femme X (1929), Le spectre vert (1929), Le chant du bandit (1930) ou encore Dix sous la danse (1931). Toutefois, le succès intervenant en tant qu’acteur, Lionel Barrymore abandonne la réalisation en 1931 et se consacre intégralement à sa carrière d’interprète.
Retour à la comédie dans les années 30-40
Effectivement, il obtient l’Oscar du meilleur acteur pour sa prestation dans Âmes libres (Brown, 1931). Il se spécialise alors dans les rôles un peu excentriques comme dans Grand Hotel (Goulding, 1932), Raspoutine et l’impératrice (Boleslawski, 1932), Les invités de huit heures (Cukor, 1933), L’île au trésor (Fleming, 1934), David Copperfield (Cukor, 1935), La marque du vampire (Browning, 1935), Les chemins de la gloire (Hawks, 1936), Les poupées du diable (Browning, 1936), Le roman de Marguerite Gautier (Cukor, 1936) et Vous ne l’emporterez pas avec vous (Capra, 1938).
A partir du Jeune docteur Kildare (Bucquet, 1938), il interprète plus d’une dizaine de fois le rôle du docteur Gillespie entre 1938 et 1947. Cette saga cinématographique ne l’empêche pas de jouer les patriarches ronchons dans plusieurs films comme Un nommé Joe (Fleming, 1943), La vie est belle (Capra, 1946), Duel au soleil (Vidor, 1946), Key Largo (Huston, 1948), Les marins de l’Orgueilleux (Hathaway, 1949) et L’étoile du destin (Sherman, 1952).
Lionel Barrymore décède en 1954 à l’âge de 76 ans. Il est le frère de Ethel et John Barrymore, tous deux acteurs.
