Acteur américain, Leon Ames a été rapidement passionné par le théâtre. Il a joué dans des troupes amateurs durant plusieurs années. Alors qu’il débute dans les années 1920, il doit attendre 1933 pour enfin décrocher un emploi sur les scènes prestigieuses de Broadway.
Leon Ames, une très lente ascension
A la même époque, il commence à obtenir des rôles secondaires dans des films comme Double assassinat dans la rue Morgue (Florey, 1932). Les années suivantes sont consacrées aux séries B dégoupillées par de petites compagnies indépendantes. On le voit dans Le comte de Monte-Cristo (Lee, 1934) et Imprudente jeunesse (Fleming, 1935), mais on retiendra ses apparitions dans La huitième femme de Barbe-Bleue (Lubitsch, 1938) ou Suez (Dawan, 1938).
Le bon père de famille
Leon Ames tourne énormément, mais rarement dans des emplois ou des films intéressants. Sa carrière prend enfin son essor grâce au succès du Chant du Missouri (Minnelli, 1944) où il incarne le père de Judy Garland. Engagé par la MGM, Leon Ames accède enfin aux productions prestigieuses, se spécialisant dans les rôles de père de famille. Il joue ainsi dans Le facteur sonne toujours deux fois (Garnett, 1946), Ainsi sont les femmes (Thorpe, 1948), Les quatre filles du docteur March (LeRoy, 1949), Cas de conscience (Brooks, 1950), Un si doux visage (Preminger, 1953) et La maîtresse de papa (Butler, 1953).
Au cours des années 50, Leon Ames tourne de plus en plus pour la télévision, puis est utilisé à contre-emploi dans Du haut de la terrasse (Robson, 1960) où il incarne un père de famille odieux avec son fils. Au début des années 60, il anime les séries télévisées Le père de la mariée sur une trentaine d’épisodes, puis Monsieur Ed, le cheval qui parle jusqu’en 1965.
On le retrouve de temps à autre au cinéma, notamment dans Melinda (Minnelli, 1970), Tora ! Tora ! Tora ! (Fleischer, 1970), Le dernier testament (Littman, 1983) et il termine son incroyable carrière par Peggy Sue s’est mariée (Coppola, 1986).
Leon Ames décède en 1993 à l’âge de 91 ans.