Gregory Peck

Acteur, Producteur
Affiche de Duel au soleil de King Vidor

Personal Info

  • Nationalité : Américain
  • Date de naissance : 5 avril 1916 à San Diego, Californie (États-Unis)
  • Date de décès : 12 juin 2003 à Los Angeles, Californie (États-Unis)

Biographie

Note des spectateurs :

Acteur et producteur américain, Gregory Peck a étudié dans une école militaire avant de découvrir la comédie. Il effectue ses débuts à Broadway au début des années 40, ce qui lui ouvre rapidement les portes d’Hollywood où il est engagé en 1943 par la RKO pour jouer dans Jours de gloire (Tourneur, 1944).

Gregory Peck, une ascension rapide

Si l’acteur ne paraît pas très à l’aise, il se rattrape dans Les clés du royaume (Stahl, 1944) qui lui vaut sa première nomination à l’Oscar du meilleur acteur. On le retrouve à l’affiche de La vallée du jugement (Garnett, 1945) et surtout La maison du docteur Edwards (Hitchcock, 1945). Son ascension semble dès lors irrésistible d’autant qu’il joue dans Duel au soleil (Vidor, 1946) et Jody et le faon (Brown, 1946) qui sont deux énormes succès. Une nouvelle nomination aux Oscars accompagne ce second film.

Troisième nomination avec son rôle principal du journaliste du Mur invisible (Kazan, 1947) avant de retrouver Hitchcock pour Le procès Paradine (1947). Gregory Peck enchaîne avec les superbes westerns La ville abandonnée (Wellman, 1948) et La cible humaine (King, 1950).

En moins d’une dizaine de films, Gregory Peck est donc devenu une star incontournable d’Hollywood. Il reçoit une quatrième nomination à l’Oscar pour Un homme de fer (King, 1949) où il incarne un commandant d’escadrille. Il reste fidèle à Henry King en jouant dans David et Bethsabée (1951) et Les Neiges du Kilimandjaro (1952).

Star incontournable des années 40-50

Toujours au top, Gregory Peck enchaîne les films importants comme Capitaine sans peur (Walsh, 1951), Vacances romaines (Wyler, 1953), Moby Dick (Huston, 1956), Les grands espaces (Wyler, 1959). Toutefois, son étoile brille un peu moins en cette fin des années 50. Après une pause de deux ans, il revient triomphant dans Les canons de Navarone (Thompson, 1961), le thriller culte Les nerfs à vif (Thompson, 1962), puis obtient enfin son unique Oscar du meilleur acteur pour Du silence et des ombres… (Mulligan, 1962).

La suite de sa carrière est moins brillante, avec une fidélité envers Jack Lee Thompson qui le fait jouer dans L’or de MacKenna (1969) et le médiocre L’homme le plus dangereux du monde (1969).

Guest-star prestigieux des années 70 aux années 90

A partir des années 70, Gregory Peck s’investit davantage dans la production et devient une star vieillissante invité à venir jouer les seconds rôles prestigieux. On le voit encore dans Le pays de la violence (Frankenheimer, 1970), La malédiction (Donner, 1976), Ces garçons qui venaient du Brésil (Shaffner, 1978) où il incarne le docteur Mengele. Durant les années 80-90, il est encore présent à l’affiche de Le commando de Sa Majesté (McLaglen, 1980), Old Gringo (Puenzo, 1989), Les nerfs à vif (Scorsese, 1991) et Larry le liquidateur (Jewison, 1991) qui sera sa dernière apparition sur grand écran. Il tourne quelques téléfilms avant de cesser toute activité en 1998.

Gregory Peck décède en 2003 à l’âge de 87 ans des suites d’une pneumonie. Il fut assurément l’un des grands de Hollywood.

Virgile Dumez

Filmographie

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