Ginette Leclerc

Actrice
Affiche de La Femme du boulanger

Personal Info

  • Nationalité : Française
  • Date de naissance : 9 février 1912 à Paris (France)
  • Date de décès : 2 janvier 1992 à Paris (France)
  • Crédit visuel : Copyright Compagnie Méditerranéenne de Films (CMF)

Biographie

Note des spectateurs :

« Regarde, là voilà la pomponnette… »

Ginette Leclerc tourne une centaine de films entre 1932 et 1978, tout en jouant au théâtre (La Putain respectueuse de Jean-Paul Sartre, en 1949).

Elle devient célèbre en 1938 grâce à La femme du boulanger de Marcel Pagnol, au côté de Raimu. Son rôle de jeune femme infidèle est le début d’une série d’emplois de vamps et de garces qui lui font progressivement accéder au vedettariat.

Prostituée au grand cœur dans Le ruisseau (1938) de Maurice Lehmann et Claude Autant-Lara, maîtresse de banquier dans Tricoche et Cacolet (1938) de Pierre Colombier, elle tente Tino Rossi dans le redoutable Fièvres (1942) de Jean Delannoy.

C’est durant la Seconde Guerre mondiale qu’elle trouve deux de ses plus beaux rôles. Dans Le corbeau (1943) de Henri-Georges Clouzot, elle incarne l’ambigüe Denise, à la démarche boiteuse, et à la réputation douteuse, qui noue une relation sincère avec le docteur Germain (Pierre Fresnay). L’actrice dévoile un réel talent dramatique qu’elle manifeste aussi la même année dans Le val d’enfer de Maurice Tourneur.

Ginette Leclerc, une carrière en dents de scie

La participation à ces deux productions de la firme allemande Continental et la tenue d’un cabaret fréquenté par l’occupant lui sont reprochés à la Libération. Ginette Leclerc reprend toutefois le chemin des studios en 1946 et se maintient en tête d’affiche, mais pour des productions médiocres signées Raoul André, Henri Calef ou André Hunebelle. Son heure de gloire semble passée.

Deux films toutefois ralentissent son déclin. Dans Un homme marche dans la ville (1949) de Marcello Pagliero, expérience réussie de néoréalisme à la française, elle tient le premier rôle féminin, mais le film, incompris en son temps, s’avère un échec public. Et elle fait partie de la distribution du segment La maison Tellier dans Le plaisir (1953) de Max Ophuls. Encore un personnage de prostituée, et de surcroît secondaire, mais dans un chef-d’œuvre du cinéma français.

À partir du milieu des années 50, Ginette Leclerc est cantonnée aux seconds rôles. On la voit notamment dans Gas-oil (1955) et Le cave se rebiffe (1961) de Gilles Grangier, deux productions avec Jean Gabin.

Par la suite, elle arpente des terres audacieuses en participant à Goto, l’île d’amour (1968) de Walerian Borowczyk et Spermula (1976) de Charles Matton. On la voit aussi dans des films signés Michel Audiard, Jean-Claude Brialy ou Jean Yanne.

Gérard Crespo

Filmographie

Trailers & Videos

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Affiche de La Femme du boulanger

Bande-annonce de Spermula

Actrice

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