Eric Valette

Réalisateur

Biographie

Note des spectateurs :

C’est en 2003 qu’Eric Valette démontre une première fois un talent émérite au traitement noble de récits pourvus d’une certaine dose d’imaginaire et à celui du dépassement de la contrainte budgétaire. Son premier film, Maléfique, huis-clos carcéral entremêlant horreur et fantastique, est hélas la queue de comète de la société Bee Movies – dont la quête (redonner un nouveau souffle au cinéma de genre français) aura rapidement tourné court. En effet, après Bloody Mallory, Requiem et Un Jeu d’enfants, la déconvenue est grande et Maléfique est un échec en salles. Son réalisateur, aimant davantage à se considérer comme un artisan plutôt qu’un auteur, est toutefois repéré, et peut ainsi étancher sa soif de tournage entre deux projets d’envergure.

C’est la raison pour laquelle, avant la renaissance impeccable du polar politique à la Verneuil Une Affaire d’État, Eric Valette ne rechigne pas à mettre en boîte l’adaptation du film japonais La Mort en ligne sous l’égide d’Alcon Entertainment, ou filmer la décimation d’une voiture meurtrière pour le long-métrage canadien Hybrid. De la même manière, il ne renâcle pas lorsqu’il enquille des dizaines d’épisodes de séries policières entre le vif La Proie et son dernier-né en date, Le Serpent aux 1000 coupures, adapté d’un roman de DOA.

Jean-Paul de Harma (extrait de la critique Le Serpent aux 1000 coupures)

x