Actrice et musicienne américaine, Diana Lynn (de son vrai nom Dolores Marie Loehr) a débuté très jeune en tant que prodige du piano. Ainsi, dès 1936, à l’âge de dix ans, elle se produit déjà professionnellement avec le Los Angeles Junior Symphony Orchestra. C’est ainsi qu’elle participe à ses premiers films en tant que pianiste d’orchestre dès 1939.
Toutefois, Diana Lynn se fait surtout remarquer en 1942 avec la comédie Uniformes et jupons courts (Wilder, 1942) où elle joue une adolescente insupportable. Si elle joue régulièrement dans des comédies musicales de l’époque, elle est à nouveau repérée dans Miracle au village (Sturges, 1944) dont elle tient l’un des rôles féminins principaux.
La jeune fille fait encore preuve de beaucoup de charisme et d’énergie dans la comédie Quand nos cœurs aiment (Allen, 1944), mais la suite est un peu plus terne. Si elle joue encore de manière avantageuse face à Cary Grant dans La course au mari (Hartman, 1948), Diana Lynn semble moins à l’aise dès qu’elle aborde pleinement l’âge adulte.
Certes, elle porte désormais des films entiers sur ses épaules, comme Peggy (De Cordova, 1950) dont elle interprète le rôle-titre, mais la plupart sont des échecs publics. En 1951, elle donne la réplique à Spencer Tracy dans l’intéressant Le peuple accuse O’Hara (Sturges, 1951), mais la télévision commence à la solliciter plus fréquemment. Parmi ses bons films, on peut encore citer les comédies musicales Meet Me at the Fair (Sirk, 1953), Un pitre au pensionnat (Taurog, 1955) et le film d’aventures L’homme du Kentucky (Lancaster, 1955).
A partir du milieu des années 50, Diana Lynn se consacre exclusivement à la télévision où elle joue dans de nombreuses séries télévisées dont Le Virginien. Malheureusement, Diana Lynn subit en 1971 un accident vasculaire cérébral qui la laisse exsangue. Elle décède dans la foulée à l’âge de 45 ans.
