Acteur et culturiste américain né en Chine, Dan Vadis est d’ascendance grecque. Il a débuté comme culturiste et grâce à son amitié avec l’acteur Gordon Mitchell, il parvient à pénétrer le milieu du cinéma italien à l’apogée du péplum. Il est aussitôt propulsé vedette avec Ursus le rebelle (Paolella, 1962). Dès lors, on le revoit dans Les dix gladiateurs (Parolini, 1963), Hercule l’invincible (Mancori, 1963), Le triomphe d’Hercule (De Martino, 1964), Spartacus et les dix gladiateurs (Nostro, 1965).
Avec le déclin du genre, et malgré des capacités d’acteur limitées, Dan Vadis se reconvertit dans le western spaghetti avec Trois cavaliers pour Fort Yuma (Ferroni, 1966), Un homme, un cheval et un pistolet (Vanzi, 1967) et Dieu pardonne à mon pistolet (Gariazzo, Savona, 1969).
A la fin des années 60, Dan Vadis décide de revenir aux Etats-Unis où on le retrouve dans Les chasseurs de scalps (Pollack, 1968), L’homme des hautes plaines (Eastwood, 1973), Le bison blanc (Thompson, 1977), et plusieurs films avec Clint Eastwood dans des rôles très secondaires.
Dan Vadis meurt en 1987 à l’âge de 49 ans d’une overdose médicamenteuse.