Actrice française, Claudine Beccarie fugue du domicile familial à l’âge de quinze ans, ce qui lui vaut d’être internée dans une maison de redressement durant quatre ans. A sa sortie, elle passe d’abord par la case mariage, sans succès, et décide de s’installer en Espagne où elle tombe dans la prostitution.
Claudine Beccarie revient en France en 1972 et se lance dans une carrière de comédienne. On peut la voir en figuration dans de grosses productions comme Le grand blond avec une chaussure noire (Robert, 1972). Elle finit par profiter de l’explosion du cinéma érotique pour s’imposer peu à peu dans ce genre. On peut l’apprécier dans Les charnelles (Lansac-Mulot, 1974), Le journal érotique d’un bucheron (Pallardy, 1974), Q (Davy, 1974), La bonzesse (Jouffa, 1974), La fille à l’envers (Roullet, 1974), Couche-moi dans le sable et fais jaillir ton pétrole… (Terry, 1975), Lèvres de sang (Rollin, 1975), L’archisexe (Rohm, 1975) et Change pas de main (Vecchiali, 1975).
Elle atteint la célébrité grâce à Jean-François Davy qui en fait la star d’Exhibition (1975) qui attire plus de 3,5 millions de spectateurs en salles. Sa scène de masturbation reste alors dans toutes les mémoires, ce qui fait d’elle la première star du X du cinéma français.
Par la suite, on la retrouve dans Calmos (Blier, 1976), Train spécial pour Hitler (Payet, 1977), Perversions (Ricaud, 1977), Elsa Fräulein SS (Rohmm, 1977) et Nathalie, rescapée de l’enfer (Payet, 1978).
Après 1978, elle interrompt sa carrière et se lance dans une toute nouvelle activité : l’élevage.