Carole Laure débute au cinéma en 1971 et devient l’égérie du réalisateur québécois Gilles Carle, avec lequel el tourne sept films, de La Mort d’un bûcheron (1973) à Maria Chapdelaine (1983). Elle élargit son audience internationale avec le sulfureux Sweet Movie (1974) de Dušan Makavejev, dans lequel elle interprète Miss Monde/Miss Canada.
Le cinéma français la réclame et elle est avec Yves Montand à l’affiche du thriller La Menace (1977) d’Alain Corneau, avant de donner la réplique à Gérard Depardieu et Patrick Dewaere dans Préparez vos mouchoirs (1978) de Bertrand Blier.
Elle partage ensuite l’affiche avec Miou-Miou dans Au revoir à lundi (1979) de Maurice Dugowson, puis s’égare dans des œuvres médiocres signées Denis Amar, Michel Vianey, Jean-Charles Tacchella, Jean-Louis Bertuccelli ou Michel Drach.
Si elle s’intègre avec bonheur dans l’univers de Jean-Pierre Mocky avec À mort l’arbitre (1984), sa participation à des productions internationales ne convainc ni dans À nous la victoire (1981) de John Huston, ni dans Sweet Country (1986) de Michael Cacoyannis.
Carole Laure prend alors ses distances avec le cinéma, préférant se consacrer à la chanson, où elle collabore avec Lewis Furey.
Dans les années 2000, elle se consacre à la réalisation avec des longs métrages dont les deux premiers, Les Fils de Marie et CQ2 (Seek You Too), sont sélectionnés à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes.