Acteur, réalisateur, scénariste, producteur et humoriste américain, Billy Crystal est né à Manhattan, puis a grandi dans le Bronx. Il a vu le jour dans une famille juive new-yorkaise insérée dans le milieu musical et notamment dans l’industrie du disque de jazz. Il a décidé d’étudier l’art dramatique à l’université, puis le cinéma où il a eu comme professeur un certain Martin Scorsese.
Billy Crystal, humoriste de la télévision
Au milieu des années 70, il devient acteur de télévision dans quelques séries et téléfilms, mais c’est la série Soap où il incarne un homosexuel qui le fait connaître aux Etats-Unis. Ainsi, il tient ce rôle de 1977 à 1981 dans plus de 70 épisodes populaires. Ensuite, Billy Crystal se fait un nom en tant qu’animateur de variétés avec son The Billy Crystal Comedy Hour qui dure deux années. A la même époque, il participe également au mythique Saturday Night Live qu’il anime.
Les débuts prometteurs au cinéma
Au grand écran, il apparaît dans le film culte Spinal Tap (Reiner, 1984), puis commence à se distinguer dans le buddy movie Deux flics à Chicago (Hyams, 1986). Il joue aussi dans le culte Princess Bride (Reiner, 1987), puis dans la comédie Balance maman hors du train (De Vito, 1987). Pourtant, rien ne pouvait le préparer au triomphe reçu grâce à un autre film de son ami Rob Reiner : Quand Harry rencontre Sally (1989). La comédie romantique cartonne aux States et attire 1,8 million de spectateurs en France. Désormais, Meg Ryan et Billy Crystal deviennent des stars à part entière.
L’humoriste enchaîne avec un autre gros carton – du moins aux Etats-Unis – La vie, l’amour… les vaches (Underwood, 1991). Si la comédie est un triomphe américain, les Français boudent le spectacle avec seulement 86 396 cowboys dans les salles locales. Désormais sûr de lui, Billy Crystal passe à la réalisation avec le long-métrage Mr. Saturday Night (1992) qui est un gros échec commercial et qui demeure inédit en France. Le comédien accepte alors de jouer dans la suite de La vie, l’amour… et s’implique donc dans L’or de Curly (Weiland, 1994) qui ne fonctionne cette fois-ci nulle part. Une mauvaise passe que l’acteur tente d’effacer avec sa deuxième réalisation, la comédie romantique Forget Paris (1995) qui est une nouvelle déception au box-office américain. Les Français, eux, sont encore hermétiques à l’humour du comique avec 74 083 égarés dans les salles.
Une carrière cinéma en dents de scie
On notera que durant toutes les années 90, Billy Crystal a aussi animé la cérémonie des Oscars avec un certain talent. Au cinéma, l’acteur est encore en mauvaise position avec l’échec cinglant de la comédie Drôles de pères (Reitman, 1997) avec Robin Williams. Il doit attendre 1999 pour retrouver enfin le succès avec la comédie Mafia Blues (Ramis, 1999) où il forme un duo amusant avec Robert De Niro. Le carton est international et même les Français succombent avec 1,2 million de spectateurs hilares. Cela lui permet de redevenir cinéaste en tournant notamment un téléfilm, puis en jouant dans la médiocre comédie Couple de stars (Roth, 2001) qui marche bien aux Etats-Unis. L’acteur retrouve Harold Ramis et Robert De Niro pour le raté Mafia blues 2 – La rechute ! (2002) dont la médiocrité est sanctionnée par un échec mondial.
Retour à la case télévision dans les années 2000-2010
Durant les années 2000, l’humoriste revient sur scène et participe vocalement à plusieurs dessins animés. Il est donc physiquement moins présent sur les écrans où on ne le revoit que dans son propre rôle dans I’m Still Here (Affleck, 2010). Les années 2010 sont surtout consacrées à la télévision pour plusieurs séries et shows. Billy Crystal joue encore dans The Comedian (Hackford, 2016) avec Robert De Niro, le film indépendant Love Stories (Forrest, 2018) et il revient récemment à la réalisation avec la comédie dramatique Here Today (2021) dont il assure aussi le rôle principal.
En ce qui concerne sa vie privée, Billy Crystal a épousé sa petite amie de lycée Janice Goldfinger avec qui il a eu deux enfants. Le couple est donc l’un des plus solides d’Hollywood.
