Actrice suédoise, Anna Q. Nilsson émigre aux Etats-Unis dès 1905. Elle devient un mannequin et modèle très apprécié et obtient même le titre de la plus belle femme des Etats-Unis en 1907.
Anna Q. Nilsson débute sur grand écran en 1911 dans Molly Pitcher (Olcott). Elle devient alors l’une des premières grandes stars du cinéma muet. Elle tourne dans pas moins de 200 films (dont beaucoup de courts, vu l’époque de ses débuts). De cette omniprésence, on peut extraire Regeneration (Walsh, 1915), Cheating Cheaters (Dwan, 1919), The Luck of the Irish (Dwan, 1920), The Oath (Walsh,1921), La rançon d’un trône (DeMille, 1923), Vagabond malgré elle (Hillyer, 1926), L’amazone des mers (Seitz, 1928).
A l’arrivée du parlant, Anna Q. Nilsson fait une pause et ne revient que dans quelques seconds rôles entre 1933 et 1954. On peut la voir dans Cynthia (Leonard, 1947), ainsi que dans son propre rôle dans Boulevard du crépuscule de Billy Wilder en 1950. On la retrouve une dernière fois dans Les sept femmes de Barberousse (Donen, 1954), mais l’ancienne star n’est désormais plus qu’une simple figurante, à peine créditée au générique.
Titres
Notes
Comédie dramatique, Fantastique, Familial
Drame, Muet