Acteur, producteur et réalisateur britannique né en Suède en 1950, Allan Corduner est issu d’une famille juive qui a déménagé à Londres alors qu’il n’avait qu’un an. Le jeune garçon a donc grandi en Angleterre. Il s’est d’abord passionné pour la musique, avant de se réorienter vers le théâtre et la comédie.
Allan Corduner a joué régulièrement sur les scènes britanniques, mais aussi dans des productions à Broadway. Puis, il a débuté à la télévision à la fin des années 70. Au grand écran, il commence à apparaître dans des seconds rôles comme dans Le retour du soldat (Bridges, 1982), Yentl (Streisand, 1983), Talk Radio (Stone, 1988), Les maîtres de l’ombre (Joffé, 1989) et le très étrange et indépendant Edward II (Jarman, 1991).
Durant les années 90, il joue essentiellement à la télévision, mais aussi dans quelques films indépendants plus ambitieux comme Les imposteurs (Tucci, 1998), Topsy-Turvy (Leigh, 1999). Dans les années 2000, il joue dans les jeux vidéo adaptés de la franchise Harry Potter, tandis qu’on le revoit au grand écran dans Vera Drake (Leigh, 2004), Le marchand de Venise (Radford, 2004), La comtesse blanche (Ivory, 2005), Les insurgés (Zwick, 2008), Mr Nobody (Van Dormael, 2009), Cadavres à la pelle (Landis, 2010), La femme au tableau (Curtis, 2015), Florence Foster Jenkins (Frears, 2016), Opération Finale (Weitz, 2018).
On notera qu’en raison de son physique très typé, Allan Corduner incarne souvent le juif victime des nazis dans des productions historiques. Il n’obtient toutefois que des rôles très secondaires dans un nombre conséquent de productions.
En 2022, on lui confie toutefois des rôles plus conséquents dans Tár (Field, 2022), avec Cate Blanchett et dans le film d’horreur de série B L’emprise du démon (Park, 2022) où il incarne le père du héros.
