Alberto Sordi

Acteur

Personal Info

  • Nationalité : Italien
  • Date de naissance : 15 juin 1920 à Rome (Italie)
  • Date de décès : 24 février 2003 à Rome (Italie)
  • Crédit visuel : Il Boom © 1962 StudioCanal. Tous droits réservés

Biographie

Note des spectateurs :

Alberto Sordi est l’un des rois de la comédie italienne. Il fut particulièrement grandiose pour Monicelli et Comencini.

Du music-hall à Fellini et Risi

Alberto Sordi débute au music-hall et à la radio, tout en assurant des doublages au cinéma. Son premier rôle au grand écran est dans Scipion l’Africain (1937) de Carmine Gallone. Il joue ensuite des seconds rôles pour Mario Bonnard, Mario Soldati, Goffredo Allesandrini ou Renato Castellani. C’est dans les années 50 que sa notoriété se consolide. Il donne la réplique à Totò dans Totò e i re di Roma (1952) de Steno et Monicelli, avant de collaborer avec Federico Fellini qui lui confie le rôle-titre dans Le Cheik blanc (1952) et en fait l’un des Vitelloni (1953). Il est ensuite tête d’affiche de la comédie musicale Une fille formidable (1953) de Mauro Bolognini, du péplum parodique Deux nuits avec Cléopâtre (1953) de Mario Mattoli, ou de la comédie La belle de Rome (1955) de Luigi Comencini, où il campe un bistrotier sensible au charme de Silvana Pampanini. La seconde moitié des années 60 le voit tourner une vingtaine d’autres films.

Plus que sa composition de l’empereur dans le curieux Les week-ends de Néron (1956) de Steno, on retiendra son rôle du Milanais Giovanni Busacca dans La grande guerre (1959) de Mario Monicelli, un sommet de la comédie italienne où il a pour partenaire Vittorio Gassman. Mais il est tout aussi excellent dans Venise, la lune et toi (1958) de Dino Risi ou Profession Magliari (1959) de Francesco Rosi. Dans les années 60, le personnage de Sordi est au point, celui d’un Italien moyen souvent pleutre et pathétique, mais dont la drôlerie et le manque de réelle malveillance attirent la sympathie du public. Il est savoureux en lieutenant dépassé par les événements dans La grande pagaille (1960) de Luigi Comencini, joueur impénitent dans Chacun son alibi (1960) de Mario Camerini, journaliste raté dans Une vie difficile (1961) de Dino Risi, cadre d’entreprise dans Mafioso (1962) d’Alberto Lattuada, ou homme d’affaires dans Il boom (1963) de Vittorio De Sica.

Alberto Sordi, un monument de la comédie italienne

Et si Sordi n’a pas le prestige international de Mastroianni, il obtient tout de même le Golden Globe du meilleur acteur dans une comédie pour L’amour à la suédoise (1963) de Gian Luigi Polidoro. Plus de vingt autres longs métrages le voient à l’affiche au cours de la décennie, comme Le gynéco de la mutuelle (1968) de Luigi Zampa. Alberto Sordi se lance même dans la réalisation avec Fumo di londra (1966), qui sera suivi de plusieurs autres films, dont Poussière d’étoiles (1973) et Je sais que tu sais… (1982), où il est covedette avec Monica Vitti. Les années 70 confirment le succès et le talent de Sordi, qui gagne le prix d’interprétation masculine au Festival de Berlin avec Détenu en attente de jugement (1971) de Nanni Loy. Son meilleur rôle de cette période est cependant celui du malchanceux joueur de cartes dans L’argent de la vieille (1972) de Luigi Comencini, aux côtés de Silvana Mangano, Joseph Cotten et Bette Davis.

Roi de la comédie italienne, Alberto Sordi brille aussi dans La plus belle soirée de ma vie (1972) d’Ettore Scola, Un bourgeois tout petit (1977) de Mario Monicelli, ou Le témoin (1978) de Jean-Pierre Mocky. Dans les années 80 et 90, Sordi répond encore présent sur les studios de tournage mais les bons rôles sont plus rares, malgré d’honorables prestations pour les fidèles Monicelli (Le marquis s’amuse, 1981) ou Scola (Le roman d’un jeune homme pauvre, 1995). D’autres cinéastes l’accompagnent également au cours de cette dernière période, tels Sergio Corbucci (Sono un fenomeno paranormale, 1985) ou Luigi Magni (Au nom du peuple souverain, 1990). Outre les récompenses mentionnées, Alberto Sordi est lauréat de douze David di Donatello.

Gérard Crespo

Filmographie d’Alberto Sordi

Réalisateur, longs métrages
  • 1966 : Fumo di londra
  • 1966 : Scusi, lei è favorevelo o contrario ?
  • 1967 : Un italiano in America
  • 1969 : Amore moi aiutami
  • 1970 : Drôles de couples (La coppie) (segment “La camera”)
  • 1973 : Poussière d’étoiles (Polvere di stelle)
  • 1974 : Tant qu’y a la guerre, y’a de l’espoir (Finché c’è guerra c’è speranza)
  • 1976 : Le Sens commun de la pudeur (Il comune senso del pudore)
  • 1978 : Où es-tu allé en vacances ? (Dove vai in vacanza?) (segment “Le vacanze intelligenti”)
  • 1980 : Moi et Catherine (Io e Caterina)
  • 1982 : Je sais que tu sais… (Io so che tu sai che io so)
  • 1982 : In viaggio con papà
  • 1983 : Il Tassinaro
  • 1984 : Tutti dentro
  • 1987 : Un Tassinaro a New York
  • 1993 : Assolto per aver commesso il fatto
  • 1994 : Nestore l’ultima corsa
  • 1998 : Incontri proibiti
Acteur, longs métrages
  • 1937 : Scipion l’Africain (Scipione l’Africano) de Carmine Gallone
  • 1937 : Le Féroce Saladin (Il feroce Saladino) de Mario Bonnard
  • 1938 : Tarakanowa (La principessa Tarakanova) de Mario Soldati (version italienne)
  • 1939 : La notte delle beffe de Carlo Campogalliani
  • 1940 : Cuori nella tormenta de Carlo Campogalliani
  • 1941 : Le grand homme de Venise / L’Archange au masque noir (Il bravo di Venezia) de Carlo Campogalliani
  • 1942 : Le signorine della villa accanto de Gian Paolo Rosmino
  • 1942 : Giarabub de Goffredo Alessandrini
  • 1942 : I tre aquilotti de Mario Mattoli
  • 1942 : La signorina de László Kish
  • 1942 : Casanova farebbe così! de Carlo Ludovico Bragaglia
  • 1943 : Sant’Elena, piccola isola d’Umberto Scarpelli et Renato Simoni
  • 1944 : Tre ragazze cercano marito de Duilio Coletti
  • 1944 : Circo equestre Za-bum, épisode Galop finale al circo de Mario Mattoli
  • 1945 : Chi l’ha visto? de Goffredo Alessandrini
  • 1945 : L’Innocent Casimir (L’innocente Casimiro) de Carlo Campogalliani
  • 1945 : Les Ennuis de Monsieur Travet (Le miserie del signor Travet) de Mario Soldati
  • 1947 : Il vento m’ha cantato una canzone de Camillo Mastrocinque
  • 1947 : Le Crime de Giovanni Episcopo (Il delitto di Giovanni Episcopo) d’Alberto Lattuada
  • 1947 : Le Passeur (Il Passatore) de Duilio Coletti
  • 1948 : Sous le soleil de Rome (Sotto il sole di Roma) de Renato Castellani
  • 1948 : Che tempi! de Giorgio Bianchi
  • 1950 : Sa Majesté monsieur Dupont (Prima comunione) d’Alessandro Blasetti
  • 1951 : Cameriera bella presenza offresi… de Giorgio Pàstina
  • 1951 : Mamma mia che impressione! de Roberto Savarese
  • 1951 : Totò e i re di Roma de Steno et Mario Monicelli
  • 1952 : Le Cheik blanc ou Courrier du cœur (Lo sceicco bianco) de Federico Fellini
  • 1952 : Jeunesse (Giovinezza) de Giorgio Pàstina
  • 1952 : È arrivato l’accordatore de Duilio Coletti
  • 1952 : Viva il cinema! de Giorgio Baldaccini et Enzo Trapani
  • 1953 : Les Vitelloni (I vitelloni) de Federico Fellini
  • 1953 : Canzoni, canzoni, canzoni épisode Io cerco la Titina de Domenico Paolella
  • 1953 : L’assassin de la rue Paradis (Via Padova 46) de Giorgio Bianchi
  • 1953 : Une fille formidable (Ci troviamo in galleria) de Mauro Bolognini
  • 1953 : Les Gaîtés de la correctionnelle (Un giorno in pretura) de Steno
  • 1953 : Deux Nuits avec Cléopâtre (Due notti con Cleopatra) de Mario Mattoli
  • 1954 : Amours d’une moitié de siècle (Amori di mezzo secolo) épisode Dopoguerra 1920 de Mario Chiari
  • 1954 : Il matrimonio d’Antonio Petrucci
  • 1954 : Gran varietà épisode Fregoli de Domenico Paolella
  • 1954 : Quelques pas dans la vie (Tempi nostri), segment Scusi, ma… d’Alessandro Blasetti
  • 1954 : Les Gaîtés de l’escadron (Allegro squadrone) de Paolo Moffa
  • 1954 : Accadde al commissariato de Giorgio Simonelli
  • 1954 : Une Parisienne à Rome (Una parigina a Roma) d’Erich Kobler
  • 1954 : Un Américain à Rome (Un americano a Roma) de Steno
  • 1954 : Tripoli, bel suol d’amore de Ferruccio Cerio
  • 1954 : Le Séducteur (Il seduttore) de Franco Rossi
  • 1954 : L’Art de se débrouiller (L’arte di arrangiarsi) de Luigi Zampa
  • 1955 : Le Signe de Vénus (Il segno di Venere) de Dino Risi
  • 1955 : Bonsoir Maître (Buonanotte… avvocato!) de Giorgio Bianchi
  • 1955 : La Belle de Rome (La bella di Roma) de Luigi Comencini
  • 1955 : Accadde al penitenziario de Giorgio Bianchi
  • 1955 : I pinguini ci guardano de Guido Leoni (voix)
  • 1955 : Bravissimo de Luigi Filippo D’Amico
  • 1955 : I pappagalli de Bruno Paolinelli
  • 1955 : Le Célibataire (Lo scapolo) d’Antonio Pietrangeli
  • 1955 : Piccola posta de Steno
  • 1955 : La storia di Alberto Sordi, documentaire de Manfredo Matteoli
  • 1955 : Un héros de notre temps (Un eroe dei nostri tempi) de Mario Monicelli
  • 1956 : Faccia da mascalzone de Raffaele Andreassi
  • 1956 : Guardia, guardia scelta, brigadiere e maresciallo de Mauro Bolognini
  • 1956 : Les Week-ends de Néron (Mio figlio Nerone) de Steno
  • 1956 : Sous le ciel de Provence (Era di venerdi 17) de Mario Soldati
  • 1956 : Mi permette, babbo! de Mario Bonnard
  • 1957 : Arrivano i dollari! de Mario Costa
  • 1957 : Souvenirs d’Italie (Souvenir d’Italie) d’Antonio Pietrangeli
  • 1957 : Madame, le Comte, la Bonne et moi (Il conte Max) de Giorgio Bianchi
  • 1957 : Le Médecin et le Sorcier (Il medico e lo stregone) de Mario Monicelli
  • 1957 : L’Adieu aux armes (A Farewell to Arms) de Charles Vidor
  • 1958 : Il marito de Nanni Loy et Gianni Puccini
  • 1958 : Voleur et Voleuse (Ladro lui, ladra lei) de Luigi Zampa
  • 1958 : Le Septième Ciel (La vedova elettrica) de Raymond Bernard
  • 1958 : Fortunella d’Eduardo De Filippo
  • 1958 : Domenica è sempre domenica de Camillo Mastrocinque
  • 1958 : Venise, la Lune et toi (Venezia, la luna e tu) de Dino Risi
  • 1958 : Femmes d’un été (Raconti d’estate) de Gianni Franciolini
  • 1959 : L’Enfer dans la ville (Nella città l’inferno) de Renato Castellani
  • 1959 : Polycarpe, maître calligraphe (Policarpo, ufficiale di scrittura) de Mario Soldati
  • 1959 : Oh ! Qué mambo (Il giovane leone) de John Berry
  • 1959 : Brèves Amours (Vacanze d’inverno) de Camillo Mastrocinque et Giuliano Carnimeo
  • 1959 : Le Moraliste (Il moralista) de Giorgio Bianchi
  • 1959 : Le Miroir aux alouettes (Costa Azzurra) de Vittorio Sala
  • 1959 : La Grande Guerre (La grande guerra) de Mario Monicelli
  • 1959 : Profession Magliari (I magliari) de Francesco Rosi
  • 1959 : Le Veuf (Il vedovo) de Dino Risi
  • 1959 : Brevi amori a Palma di Majorca de Giorgio Bianchi
  • 1960 : La Grande Pagaille (Tutti a casa) de Luigi Comencini
  • 1960 : L’Agent (Il vigile) de Luigi Zampa
  • 1960 : Chacun son alibi (Crimen) de Mario Camerini
  • 1960 : Gastone de Mario Bonnard
  • 1960 : Le Jugement dernier (Il giudizio universale) de Vittorio De Sica
  • 1961 : Le Meilleur Ennemi (The Best of Enemies) de Guy Hamilton
  • 1961 : Une vie difficile (Una vita difficile) de Dino Risi
  • 1962 : Le Commissaire (Il commissario) de Luigi Comencini
  • 1962 : Mafioso ou L’Homme de la Mafia d’Alberto Lattuada
  • 1963 : L’Amour à la suédoise (Il diavolo) de Gian Luigi Polidoro
  • 1963 : Il boom de Vittorio De Sica
  • 1963 : Il maestro di Vigevano d’Elio Petri
  • 1964 : Ma femme (La mia signora) de Tinto Brass, Luigi Comencini et Mauro Bolognini
  • 1964 : La Soucoupe volante (Il disco volante) de Tinto Brass
  • 1964 : Risate all’italiana de Camillo Mastrocinque et autres
  • 1965 : Les Trois Visages (I tre volti), épisode Latin lover de Franco Indovina
  • 1965 : Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines (Those Magnificent Men in their Flying Machines) de Ken Annakin
  • 1965 : Les Complexés (I complessi), épisode Guglielmo, il dentone de Luigi Filippo D’Amico
  • 1965 : Thrilling, épisode L’autostrada del sole de Carlo Lizzani
  • 1965 : À l’italienne (Made in Italy), épisode La famiglia de Nanni Loy
  • 1966 : Nos maris (I nostri mariti), épisode Il marito di Roberta de Luigi Filippo D’Amico
  • 1966 : Les Ogresses (Le fate), épisode L’Ogresse Marta (Fata Marta) d’Antonio Pietrangeli
  • 1966 : Fumo di Londra de lui-même
  • 1966 : Scusi, lei è favorevole o contrario? de lui-même
  • 1967 : Les Sorcières (Le streghe), épisode Sens civique (Senso civico) de Mauro Bolognini
  • 1967 : Un Italien en Amérique (Un italiano in America) de lui-même
  • 1968 : La bataille pour Anzio (Lo sbarco di Anzio) d’Edward Dmytryk
  • 1968 : Nos héros réussiront-ils à retrouver leur ami mystérieusement disparu en Afrique ? (Riusciranno i nostri eroi a ritrovare l’amico misteriosamente scomparso in Africa?) d’Ettore Scola
  • 1968 : Le Gynéco de la mutuelle (Il medico della mutua) de Luigi Zampa
  • 1969 : Les Conspirateurs (Nell’anno del Signore) de Luigi Magni
  • 1969 : Amore mio aiutami de lui-même
  • 1969 : Il prof. dott. Guido Tersilli primario della clinica Villa Celeste convenzionata con le mutue de Luciano Salce
  • 1970 : Contestation générale (Contestazione generale), épisode Le prêtre de Luigi Zampa
  • 1970 : Drôles de couples, segment La camera de lui-même et segment Il leone de Vittorio De Sica
  • 1970 : Il presidente del Borgorosso Football Club de Luigi Filippo D’Amico
  • 1971 : Détenu en attente de jugement (Detenuto in attesa di giudizio) de Nanni Loy
  • 1971 : Bello, onesto, emigrato Australia sposerebbe compaesana illibata de Luigi Zampa
  • 1972 : L’Argent de la vieille (Lo scopone scientifico) de Luigi Comencini
  • 1972 : La Plus Belle Soirée de ma vie (La più bella serata della mia vita) d’Ettore Scola
  • 1972 : Fellini Roma (Roma) de Federico Fellini
  • 1973 : Anastasia mio fratello de Steno
  • 1973 : Poussière d’étoiles (Polvere di stelle) de lui-même
  • 1974 : Tant qu’il y a de la guerre, il y a de l’espoir (Finché c’è guerra c’è speranza) de lui-même
  • 1975 : Di che segno sei?, épisode Il fuoco de Sergio Corbucci
  • 1976 : Un sorriso, uno schiaffo, un bacio in bocca de Mario Morra
  • 1976 : Pudeurs à l’italienne (Il comune senso del pudore) de lui-même
  • 1976 : La Fiancée de l’évêque (Quelle strane occasioni), segment L’ascensore de Luigi Comencini
  • 1977 : Un bourgeois tout petit petit (Un borghese piccolo piccolo) de Mario Monicelli
  • 1978 : Les Nouveaux Monstres (I nuovi mostri), segment Premiers soins (Pronto soccorso) de Mario Monicelli, segment Comme une reine (Come una regina) d’Ettore Scola, segment L’Éloge funèbre (L’elogio funebre) de Dino Risi
  • 1978 : Où es-tu allé en vacances ? (Dove vai in vacanza ?), segment Le vacanze intelligenti de lui-même
  • 1978 : Le Témoin de Jean-Pierre Mocky
  • 1979 : Le Grand Embouteillage (L’ingorgo) de Luigi Comencini
  • 1979 : Le Malade imaginaire (Il malato immaginario) de Tonino Cervi
  • 1980 : Moi et Catherine (Io e Caterina) de lui-même
  • 1981 : Le Marquis s’amuse (Il marchese del Grillo) de Mario Monicelli
  • 1981 : Je sais que tu sais (Io so che tu sai che io so) de lui-même
  • 1982 : In viaggio con papà de lui-même
  • 1983 : Il tassinaro de lui-même
  • 1984 : Bertoldo, Bertoldino e Cacasenno de Mario Monicelli
  • 1984 : Omaggio a Fellini de Gianfranco Angelucci
  • 1984 : Tutti dentro de lui-même
  • 1985 : Sono un fenomeno paranormale de Sergio Corbucci
  • 1986 : Troppo forte de Carlo Verdone
  • 1987 : Un tassinaro a New York de lui-même
  • 1988 : Les Deux Fanfarons (Una botta di vita) d’Enrico Oldoini
  • 1990 : L’Avare (L’avaro) de Tonino Cervi
  • 1990 : Au nom du peuple souverain (Il nome del popolo scorano) de Luigi Magni
  • 1991 : Vacanze di Natale ’91 d’Enrico Oldoini
  • 1992 : Assolto per aver commesso il fatto de lui-même
  • 1993 : Nestore, l’ultima corsa de lui-même
  • 1995 : Le Roman d’un jeune homme pauvre (Romanzo di un giovane povero) d’Ettore Scola
  • 1998 : Incontri proibiti de lui-même

Filmographie

Trailers & Videos

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Bande-annonce de Les Vitelloni

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