Steve Martin

Acteur, Scénariste, Producteur
Affiche française de Les cadavres ne portent pas de costard de Carl Reiner

Personal Info

  • Nationalité : Américain
  • Date de naissance : 14 août 1945 à Waco (USA)
  • Crédits visuel : Copyrights : Landi

Biographie

Note des spectateurs :

Acteur, humoriste, scénariste, producteur et réalisateur américain, Steve Martin a commencé par étudier la philosophie, mais il écrit aussi des sketchs de stand-up et se produit dans des clubs le soir.

Steve Martin, révélation du Saturday Night Live

Il abandonne ses études en 1966 et devient assez rapidement scénariste et gagman. Il fait au cours des années 70 des apparitions remarquées dans des shows télévisés dont le fameux Saturday Night Live qui le révèle. Cela lui a permis d’enregistrer des albums humoristiques sur disque qui ont connu un beau succès aux Etats-Unis.

Le comique déjanté des années 80

Au cinéma, Sergeant Pepper’s Lonely Hearts Club Band (Schultz, 1978) échoue à le révéler, mais c’est Carl Reiner qui lui offre son premier succès public avec Un vrai schnock (1979) qu’il coécrit. En 1981, Steve Martin joue dans un drame très sérieux intitulé Tout l’or du ciel (Ross, 1981), mais le public américain ne lui suit pas dans cette tentative de reconversion. Il retrouve le succès avec Les cadavres ne portent pas de costard (Reiner, 1982) qu’il a coécrit.

Steve Martin et Carl Reiner collaborent encore sur L’homme aux deux cerveaux (1983) et Solo pour deux (1984).

Steve Martin est dans une période faste, enchaînant des œuvres devenues des petits classiques de la comédie américaine des années 80. On peut citer Trois amigos (Landis, 1986), La petite boutique des horreurs (Oz, 1986), Roxanne (Shepisi, 1987) qui lui vaut une nomination aux Golden Globes, Un ticket pour deux (Hughes, 1987), Le plus escroc des deux (Oz, 1988) et Portrait craché d’une famille modèle (Howard, 1989).

Un comique abonné aux comédies familiales dans les années 90-2000

Alors qu’il jouait surtout dans des comédies délirantes, Steve Martin va orienter ses choix vers des films familiaux qui vont connaître de beaux succès aux Etats-Unis, mais beaucoup moins en France. Il est ainsi à l’affiche du Père de la mariée (Shyer, 1991), Grand Canyon (Kasdan, 1991), Le père de la mariée 2 (Shyer, 1995), Sergent Bilko (Lynn, 1996) et Bowfinger, roi d’Hollywood (Oz, 1999). De cette époque, on peut surtout sauver La prisonnière espagnole (Mamet, 1997), œuvre plus solide et sérieuse.

Il rencontre à nouveau le succès dans son pays avec Treize à la douzaine (Levy, 2003) et sa suite Treize à la douzaine 2 (Sheankman, 2005) et prend la suite de Peter Sellers dans un reboot de La panthère rose (Levy, 2006) qui connaît également une suite en 2009. Gros flop, cette suite le place dans une position délicate, compensée en partie par le succès de Pas si simple (Meyers, 2009).

Steve Martin est bien moins présent durant les années 2010 où on le revoit à la télévision et dans quelques rares films comme Un jour dans la vie de Billy Lynn (Lee, 2016).

On notera que Steve Martin a également réalisé quelques épisodes de séries télévisées dans les années 80.

Virgile Dumez

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