Paulette Goddard

Actrice
Affiche de Les Temps modernes

Personal Info

  • Nationalité : Américaine
  • Date de naissance : 3 juin 1910 à New York (États-Unis)
  • Date de décès : 23 avril 1990 à Ronco (Suisse)
  • Crédit visuel : Modern Times Copyrights 1936 Roy Export SAS Renewed Copyrights 1969 Roy Export SAS All rights Reserved Photos Roy Export SAS ICS

Biographie

Note des spectateurs :

Troisième épouse de Charles Chaplin, Paulette Goddard fut immortalisée par Les temps modernes et Le dictateur. Star des années 30 et 40, elle tourna aussi avec George Cukor (Femmes), Jean Renoir (Le journal d’une femme de chambre) et Cecil B. DeMille (Les naufrageurs des mers du sud).

Une star de la Paramount

Paulette Goddard débute comme mannequin puis danseuse pour Ziegfeld avant de décrocher des petits rôles au cinéma à partir de 1929, dans des films signés Rouben Mamoulian, Leo McCarey ou Raoul Walsh. Sa rencontre avec Charles Chaplin, avec lequel elle sera mariée six ans, est déterminante. Elle devient alors célèbre avec son interprétation de la gamine dans Les Temps modernes (1936). Si elle rate de peu le rôle de Scarlett O’Hara dans Autant en emporte le vent, elle fait partie de la brillante distribution féminine de Femmes (1939) de George Cukor, et retrouve Chaplin dans Le dictateur (1940).

Star de la Paramount, Paulette Goddard est dirigée par Cecil B. DeMille dans les films d’aventures Les tuniques écarlates (1940) et Les naufragés des mers du sud (1942), où elle a respectivement pour partenaires Gary Cooper et Ray Milland. Elle partage aussi l’affiche avec Bob Hope dans la comédie policière Le mystère du château maudit (1940) de George Marshall, Fred Astaire dans le musical Swing Romance (1940) de H.C. Potter, ou Charles Boyer dans le mélodrame Par la porte d’or (1941) de Mitchell Leisen. Elle se voit ensuite nommée à l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour le drame de guerre Les anges de la miséricorde (1944) de Mark Sandrich.

Paulette Goddard et l’après-guerre

L’après-guerre maintient le statut de vedette de Paulette Goddard qui trouve son meilleur rôle de la période dans Le journal d’une femme de chambre (1946) de Jean Renoir, dix-huit ans avant l’adaptation de Luis Buñuel avec Jeanne Moreau. Elle brille aussi dans la comédie romantique Suddenly, It’s Spring (1947) de Mitchell Leisen, et retrouve DeMille et Cooper avec le western Les conquérants d’un nouveau monde (1947). Elle se meut aussi dans l’univers d’Oscar Wilde en tournant en Angleterre Un mari idéal (1947) d’Alexander Korda, mais campe une improbable Lucrèce Borgia dans La vengeance des Borgia (1949) de Mitchell Leisen.

Les années 50 lui offrent peu de grands rôles, et si elle se maintient en tête d’affiche, c’est pour des productions mineures, comme l’exotique Les mille et une filles de Bagdad (1952), coproduction dont la version américaine est signée Edgar G. Ullmer ; ou La charge des lanciers (1954) de William Castle, avec Jean-Pierre Aumont. Son dernier rôle important est dans Meurtres sans empreintes (1954), un drame criminel Hammer réalisé par Terence Fisher. Paulette Godard se dirige ensuite vers la télévision. Après une composition en guest star dans Les deux rivales, film italien de Francesco Maselli (1964), elle abandonne le cinéma.

Gérard Crespo

Filmographie

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Affiche de Les Temps modernes

Bande-annonce de Les Temps modernes

Actrice

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