Acteur français, Lucien Hubert débute au cinéma dans Entente cordiale (1939) de Marcel L’Herbier. Il est utilisé pour des petits rôles, croque-mort dans Les petits riens (1941) de Raymond Leboursier, ou portier dans L’homme qui vendit son âme (1943) de Jean-Paul Paulin. Lucien Hubert trouve son rôle le plus célèbre en incarnant le père de famille qui recueille la petite Paulette (Brigitte Fossey) dans Jeux interdits (1952) de René Clément.
Les silhouettes se multiplient, et on le croise en chef de gare dans Thérèse Raquin (1953) de Marcel Carné, visiteur de cimetière dans Les yeux sans visage (1960) de Georges Franju, ou voisin pervers dans La mort de Belle (1961) d’Edouard Molinaro. On le retrouve en prêtre dans Les patates (1967) de Claude Autant-Lara et Le franc-tireur (1972) de Jean-Max Causse.
Il ne tourne plus de films à partir de 1978 mais reste un temps actif à la télévision qui l’a vu collaborer pendant deux décennies avec Claude Barma (Le chevalier de Maison-Rouge), Stellio Lorenzi (Jacquou le Croquant) ou Claude Santelli (Le père Amable).
Lucien Hubert a par ailleurs connu un parcours théâtral de 1948 à 1968, dans des pièces mises en scène par Georges Vitaly (La puce à l’oreille), André Barsacq (La mouette) ou Sacha Pitoëff (La cerisaie). Le comédien décède le 25 février 1982 à l’âge de 79 ans.
