Odile Versois

Actrice
Affiche de Les Dernières vacances de Roger Leenhardt

Personal Info

  • Nationalité : Française
  • Date de naissance : 15 juin 1930 à Paris (Paris)
  • Date de décès : 23 juin 1980 à Neuilly-sur-Seine (France)
  • Crédit visuel : © 1948 Les Films Roger Leenhardt, Les Productions Cinématographiques (L.P.C.). Tous droits réservés.

Biographie

Note des spectateurs :

Révélée par Les dernières vacances (1948) de Roger Leenhardt, Odile Versois a tourné une quarantaine de films sous la direction de Philippe de Broca, Michel Deville, Pierre Schoenfoerffer… Elle était la sœur de la réalisatrice Olga Varen et des comédiennes Marina Vlady et Hélène Vallier.

Odile Versois est l’une des sœurs Poliakoff, dont les parents, des Russes blancs, sont le chanteur d’opéra Vladimir de Poliakoff et la danseuse étoile Militza Evald. Elle est âgée de dix-sept ans lorsque Roger Leenhardt propose à cet ancien petit rat de l’Opéra de Paris le rôle principal de son premier long métrage, Les dernières vacances (1948). Ce film, considéré comme précurseur de la Nouvelle Vague, révèle une jeune actrice douée. Elle obtient le prix Suzanne-Bianchetti.

Pourtant, Odile Versois n’a pas eu la carrière qu’elle méritait. Elle est certes sollicitée par le cinéma français des années 50, et se retrouve même tête d’affiche de productions britanniques, comme le drame romanesque Évasion (1954) d’Anthony Asquith, ou la comédie romantique Deux Anglais à Paris (1955) de Robert Hamer. Mais la plupart des films qui la mettent en vedette sont d’un intérêt mineur, des Anciens de Saint-Loup (1950) de Georges Lampin, à Toi, le venin (1959) de Robert Hossein. Dans ce métrage, elle partage l’affiche avec sa sœur, Marina Vlady, dont la carrière s’avère plus fructueuse.

Odile Versois ralentit son activité au cinéma à partir des années 60, préférant se consacrer davantage au théâtre et à la télévision. On la voit malgré tout dans de beaux seconds rôles. Elle vole aisément la vedette à Claudia Cardinale dans Cartouche (1962) de Philippe de Broca, où son personnage d’Isabelle de Ferrussac séduit Jean-Paul Belmondo autant que le spectateur. Et elle s’intègre avec aisance dans l’univers de Michel Deville avec À cause, à cause d’une femme (1963) et surtout Benjamin ou Les mémoires d’un puceau (1968), où elle s’impose au sein d’une distribution féminine prestigieuse comprenant Catherine Deneuve, Michèle Morgan, Francine Bergé et Catherine Rouvel. Son dernier rôle à l’écran est dans Le crabe-tambour (1977) de Pierre Schoendoerffer.

Gérard Crespo

Filmographie

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Affiche de Les Dernières vacances de Roger Leenhardt

Bande-annonce de Cartouche

Actrice

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