Actrice américaine, Myrna Loy a suivi des études de danse et d’art dramatique. Elle fait ses débuts sur scène au Grauman’s Egyptian Theatre où elle est repérée par Henry Waxman, photographe qui l’amène à Hollywood pour faire des essais. A partir de 1925, elle enchaîne les petits rôles dans un nombre considérable de films muets dont le Ben-Hur de Fred Niblo (1925).
Le début du succès dans les années 30
Elle doit attendre 1932 pour signer un contrat plus intéressant avec la MGM qui lui offre des rôles plus conséquents. Elle obtient un emploi comique dans Topaze (d’Arrast, 1933), mais devient vraiment célèbre grâce au succès de L’ennemi public n°1 (Van Dyke, 1934). Elle y forme un duo imparable avec William Powell. Le public en redemande et les voilà réunis dans L’introuvable (Van Dyke, 1934), Le grand Ziegfeld (Leonard, 1936), Une fine mouche (Conway, 1936) et ainsi de suite durant une dizaine d’années.
On notera d’ailleurs que L’introuvable (1934) devient une saga qui conquiert un large public avec pas moins de cinq suites jusqu’en 1944, faisant du duo William Powell – Myrna Loy un couple apprécié du public américain.
Une éclipse progressive après la guerre
Après la guerre, Myrna Loy revient triomphante dans Les plus belles années de notre vie (Wyler, 1946), puis connaît un dernier beau succès personnel avec Treize à la douzaine (Lang, 1950). A cette époque, Myrna Loy s’engage davantage sur le plan politique en devenant ambassadrice de l’Unesco en 1949 et jusqu’en 1954. Donc, elle tourne surtout des seconds rôles. Elle est excellente en mère alcoolique dans Du haut de la terrasse (Robson, 1960), puis joue pour la télévision (un épisode de Columbo, notamment) et rejoint les castings de 747 en péril (Smight, 1974) et Suicidez-moi docteur (Reynolds, 1978). Enfin, elle achève sa longue carrière avec Just Tell Me What You Want (Lumet, 1980).
Myrna Loy reçoit un Oscar d’honneur en 1991 et décède en 1993 à l’âge de 88 ans.