Michael Douglas

Acteur, Producteur
Michael Douglas dans Liaison fatale d'Adrian Lyne

Personal Info

  • Nationalité : Américain
  • Date de naissance : 25 septembre 1944 à New Brunswick, New Jersey (États-Unis)
  • Crédit visuel : Copyright Paramount Pictures

Biographie

Note des spectateurs :

Acteur et producteur américain, Michael Douglas est le fils aîné de la star Kirk Douglas et de l’actrice Diana Dill. Toutefois, ses parents divorcent en 1951 alors qu’il n’a que sept ans. Il sera élevé par sa mère et son beau-père. Michael Douglas étudie d’abord les lettres puis se prend d’amour pour le théâtre. Il part notamment à New York afin de perfectionner son jeu et y rencontre l’acteur Danny DeVito avec qui il se lie d’amitié.

Acteur de série et producteur chanceux

Après quelques apparitions dans des films au début des années 70, Michael Douglas est révélé par la série télévisée policière Les rues de San Francisco qui est un gros succès entre 1972 et 1976. Il tourne ainsi une centaine d’épisodes où il donne la réplique à Karl Malden. Toutefois, son plus beau succès intervient en tant que producteur puisque Michael Douglas finance Vol au-dessus d’un nid de coucou (Forman, 1975) pour un total de 4 millions de dollars. Une belle affaire puisque le film dépassera les 100 millions de dollars de bénéfice à l’international.

A la fin de la série qui l’a propulsé, Michael Douglas tente de percer au cinéma et ses tentatives sont parfois réussies comme avec Morts suspectes (Crichton, 1978) et surtout Le syndrome chinois (Bridges, 1979), mais aussi ratées avec Le vainqueur (Stern, 1979) ou encore C’est ma chance (Weill, 1980).

Michael Douglas se fait un prénom grâce au triomphe d’A la poursuite du diamant vert

En cette année 1980, Michael Douglas est victime d’un grave accident de ski qui va l’éloigner des écrans pendant trois longues années. Lorsqu’il revient, il tourne La nuit des juges (Hyams, 1983), thriller valeureux mais qui est un terrible échec au box-office. Toutefois, sa carrière bascule véritablement en 1984 lorsqu’il produit A la poursuite du diamant vert (Zemeckis) qui surfe sur le succès des aventures d’Indiana Jones, en en donnant une version plus ironique. Le film est un triomphe (plus de 3 millions d’entrées en France) et donne un coup d’accélérateur à la carrière de tous ses participants. Désormais, Michael Douglas n’est plus seulement le fils de Kirk, mais bien une star à part entière.

Il enchaîne avec le sympathique Diamant du Nil (Teague, 1985), se plante avec Chorus Line (Attenborough, 1985), mais se reprend aussitôt avec Liaison fatale (Lyne, 1987) qui est un triomphe américain (troisième de l’année 1987) et international (plus de 2,2 millions d’entrées en France). Désormais, rien ne peut plus arrêter l’ascension de l’acteur qui glane même un Oscar du meilleur acteur grâce à son rôle culte du financier Gordon Gekko dans Wall Street (Stone, 1987).

La star des années 90

Douglas tourne ensuite avec Ridley Scott le thriller esthétique Black Rain (1989) qui n’est pas un hit immédiat, mais jouit d’une réputation plutôt envieuse et méritée. La même année, Michael Douglas retrouve Danny DeVito et Kathleen Turner dans La guerre des Rose (1989), comédie noire savoureuse qui fonctionne plutôt bien aux Etats-Unis, mais ne parvient pas à atteindre le million d’entrées en France. Nouvelle pause de quelques années avant de tourner l’anecdotique et oublié Une lueur dans la nuit (Seltzer, 1992), totalement éclipsé par le triomphe de Basic Instinct, le chef-d’œuvre de Paul Verhoeven où il est opposé à Sharon Stone. Le thriller sexy casse la baraque aux States et encore plus en France avec 4 615 342 de spectateurs séduits par la plastique de la belle Sharon.

A cette époque de gloire, Michael Douglas entame parallèlement une cure de désintoxication, lui qui ne cache pas ses addictions à la drogue et à l’alcool. Le bad guy qu’il aime incarner à l’écran n’est finalement pas si éloigné de la réalité. En 1993, il prend des risques avec Chute libre (Schumacher) où il incarne un citoyen lambda qui pète un plomb et tue des gens au hasard. Le film n’est pas un énorme succès, mais il reçoit des bonnes critiques, largement méritées.

On sera malheureusement plus réservé sur la suite de sa carrière à la fin des années 90. Harcèlement (Levinson, 1994) est un coup d’épée dans l’eau, même s’il obtient un bon succès (1 521 027 spectateurs en France). Le président et Miss Wade (Reiner, 1995) est une romance peu intéressante qui consacrait déjà le déclin du réalisateur. Le public français boude cette proposition trop américaine. L’ombre et la proie (Hopkins, 1996) n’intéresse pas grand monde, et si l’on peut apprécier les qualités et l’originalité de The Game (Fincher, 1997), le long-métrage inégal s’est vautré au box-office américain. Les Français ont été plus réceptifs (1 211 413 gamers).

Un déclin inexorable au cours des années 2000

Si l’acteur fait encore vaguement illusion avec Meurtre parfait (Davis, 1999) et surtout le film choral Traffic (Soderbergh, 2001) qui est l’un de ses derniers gros succès, la carrière de Michael Douglas commence à décliner sérieusement en ce début des années 2000. On préfère oublier Divine, mais dangereuse (Zwart, 2001) et le thriller Pas un mot (Fleder, 2001). Il tente de revenir sur le devant de la scène avec The Sentinel (Johnson, 2006) qui ne convainc personne. Il est ensuite plus à son aise dans le film indépendant King of California (Cahill, 2007) qui reçoit un bon accueil critique, mais échoue au box-office.

Michael Douglas aborde la décennie 2010 en retrouvant son personnage culte de Gordon Gekko dans Wall Street : l’argent ne dort jamais (Stone, 2010). Le film est plutôt décevant et ne fonctionne pas. C’est à cette époque que Michael Douglas révèle être atteint d’un cancer de la langue très avancé. Il perd seize kilos mais vient à bout de la maladie.

On le retrouve ensuite sur les plateaux dans Piégée (Soderbergh, 2012), mais surtout Ma vie avec Liberace (Soderbergh, 2013), tourné pour la télévision et finalement diffusé en salles. Michael Douglas emporte alors de nombreuses récompenses pour sa prestation du chanteur excentrique.

Michael Douglas intègre l’écurie Marvel

Comme bon nombre de vieilles gloires de Hollywood, Michael Douglas intègre le Marvel Cinematic Universe en jouant le rôle du docteur Hank Pym dans Ant-Man (Reed, 2015), Ant-Man et la guêpe (Reed, 2018) et Avengers : Endgame (Russo, 2019). Un moyen d’être connu des jeunes générations, mais aussi une façon d’intégrer les rangs d’une société qui a changé et ne supporterait plus ses frasques passées. En attendant un nouvel épisode d’Ant-Man, Michael Douglas est également retourné à la télévision en jouant dans quelques séries actuelles.

Sur le plan de sa vie privée, Michael Douglas est en couple avec l’actrice Catherine Zeta-Jones depuis 2000. Ils sont toujours ensemble actuellement, malgré des crises régulières.

Virgile Dumez

Trailers & Videos

trailers
x
Michael Douglas dans Liaison fatale d'Adrian Lyne

Bande-annonce de Ant-Man et la Guêpe : Quantumania

Acteur, Producteur

Bande-annonce de Black Rain (VF)

Bande-annonce de Liaison fatale (VO)

Bande-annonce de La nuit des juges (VO)

x