Acteur britannique, John Wood a fait ses études à l’école de Bedford avant de poursuivre son cursus à l’université d’Oxford où il découvre notamment le théâtre. Dès lors, il ne veut qu’une chose : devenir acteur. Il dirige et joue une version étudiante de Richard III puis se lance officiellement dans le métier en 1954 en intégrant l’Old Vic.
Un grand nom du théâtre britannique
Même s’il joue régulièrement dans des pièces de Shakespeare, il écope souvent de seconds rôles qui ne le satisfont pas. Même chose à la télévision où il ne décroche que des rôles minimes. Vers 1960, il rejoint alors la Royal Shakespeare Company. Durant plusieurs années, il enchaîne les rôles à la télévision et on commence à le voir au cinéma, notamment dans Un compte à régler (Gilling, 1960), La souris sur la lune (Lester, 1963). Toutefois, à la fin des années 60, il retourne au théâtre grâce à une fructueuse association avec l’auteur Tom Stoppard. Ses prestations lui valent un Tony Award et la consécration arrive enfin pour cet acteur.
Au cinéma, on le revoit dans des rôles secondaires dans Nicolas et Alexandra (Schaffner, 1971), Abattoir 5 (Hill, 1972), mais il passe l’intégralité des années 70 sur scène où il triomphe au sein de la Royal Shakespeare Company.
Quelques rôles hollywoodiens majeurs
Au cinéma, il ne revient qu’en 1983 avec le rôle du scientifique dans WarGames (Badham). On le revoit ensuite chez Woody Allen dans La rose pourpre du Caire (1985), mais aussi dans Ladyhawke, la femme de la nuit (Donner, 1985), La brûlure (Nichols, 1986), Jumpin’ Jack Flash (Marshall, 1986), mais il revient au théâtre en incarnant notamment Prospero dans une production à succès de 1988. Toujours motivé par le théâtre, John Wood revient au cinéma avec Les ombres du cœur (Attenborough, 1993), La folie du roi George (Hytner, 1994), Richard III (Loncraine, 1995), Sabrina (Pollack, 1995), Jane Eyre (Zeffirelli, 1996), Chapeau melon et bottes de cuir (Chechik, 1998), Un mari idéal (Parker, 1999), Le petit vampire (Edel, 2000), Le chocolat (Hallström, 2000), Le Tombeau (McCord, 2001) ou encore Disparitions (Hampton, 2003).
John Wood décède en 2011 à l’âge respectable de 81 ans et restera comme un grand nom du théâtre britannique.