Jacques Monod débute au théâtre en 1945, après avoir été auditionné par Louis Jouvet, pour un rôle dans La Folle de Chaillot, que le comédien met au scène au Théâtre de l’Athénée. C’est le début d’une belle carrière à la scène, menée jusqu’en 1980.
Jouvet proposera aussi à l’acteur un petit rôle dans Knock (1951), qu’il tourne pour le cinéma sous la direction de Guy Lefranc. Monod trouve donc également sa place dans la galerie des seconds rôles chers à notre Hexagone, souvent dans des emplois de notables austères.
Il endosse ainsi les costumes de ministre des Finances dans Les Grandes familles (1958) de Denys de La Patellière, commissaire dans Les Quatre cents coups (1959) de François Truffaut, juge d’instruction dans La Mort de Belle (1960) d’Edouard Molinaro, notaire dans Le Bateau d’Emile (1961) de Denys de La Patellière, magistrat dans Le Septième juré (1962) de Georges Lautner, avocat dans Thérèse Desqueyroux (1963) de Georges Franju, industriel dans Sous le signe du taureau (1969) de Gilles Grangier, ou procureur dans Deux hommes dans la ville (1973) de José Giovanni.
Jacques Monod tourne jusqu’en 1983, et est aussi dirigé par Riccardo Freda, Visconti, Pierre Richard, Francesco Rosi, et Roman Polanski, qui lui confie le contre-emploi de cafetier ambigu dans Le Locataire (1976).
L’acteur est par ailleurs très actif à la télévision, de 1959 à sa mort.
Titres
Notes
Drame, Fantastique