Hilary Swank débute en cinéma en 1992 avec un petit rôle dans Buffy, tueuse de vampires de Fran Rubel Kuzui. Elle est ensuite tête d’affiche de Miss Karaté Kid (1994) de Christopher Cain, quatrième volet de la franchise Karaté Kid.
Son rôle d’adolescent transgenre dans le film indépendant Boys Don’t Cry (1999) de Kimberly Peirce lui vaut tous les éloges et la couvre de prix, dont l’Oscar de la meilleure actrice et le Golden Globe de la meilleure actrice dans un drame.
Elle devient dès lors une valeur sûre du cinéma américain et donne la réplique à Al Pacino et Robin Williams dans le thriller Memento (2002) de Christopher Nolan.
Clint Eastwood lui propose alors de la diriger dans Million Dollar Baby (2004), qui relate l’ascension et la chute d’une jeune boxeuse : encore un rôle choc, brouillant les stéréotypes de genre, qui lui permet à nouveau de décrocher une moisson de récompenses dont, pour la seconde fois, l’Oscar de la meilleure actrice et le Golden Globe de la meilleure actrice dans un drame.
Actrice bankable, Hilary Swank ne cesse de tourner depuis ce triomphe critique et public, mais les bons rôles se feront rares. Ses collaborations avec Brian De Palma (Le Dahlia noir, 2006) ou Steven Soderbergh (Logan Lucky, 2017) s’avèrent des échecs, et on ne peut guère sauver ses films tournés sous la direction de Mira Nair, Garry Marshall ou Bille August.
Mais elle est très une très plausible héroïne de western dans The Homesman (2014) de Tommy Lee Jones et son jeu d’actrice est toujours impeccable dans I Am Mother (2019), film de science-fiction diffusé sur la plateforme Netflix.
