Gérard Philipe

Acteur, Réalisateur, Scénariste
Affiche du Joueur de Claude Autant-Lara

Personal Info

  • Nationalité : Français
  • Date de naissance : 4 décembre 1922 à Cannes (Cannes)
  • Date de décès : 25 novembre 1959 à Paris (France)
  • Crédit visuel : © 1958 Franco-London Films. Tous droits réservés.

Biographie

Note des spectateurs :

Acteur, réalisateur et scénariste français, Gérard Philipe est issu d’une riche famille. Il passe son baccalauréat durant la Seconde Guerre mondiale et se destine initialement à une carrière de juriste. Toutefois, il fait le choix de devenir comédien et passe plusieurs auditions.

Une révélation théâtrale

En 1942, il débute sur scène, puis obtient un petit rôle dans Les petites du quai aux fleurs (Allégret, 1944). S’il commence à rencontrer le succès au théâtre, il refuse de servir pour le STO et entre en clandestinité. En tant que résistant, il participe à la Libération de Paris.

Sa réputation va encore grandir grâce à la création sur scène du Caligula d’Albert Camus qui fait forte impression. Au cinéma, Le pays sans étoiles (Lacombe, 1946) lui offre un rôle plus conséquent, mais c’est avec L’idiot (Lampin, 1946) que Gérard Philipe commence à séduire le grand public. Ce sera chose faite l’année suivante avec Le diable au corps (Autant-Lara, 1947) qui déplace plus de 4,7 millions de spectateurs et établit sa forte popularité. Tout en continuant une riche carrière théâtrale, Gérard Philipe triomphe une fois de plus en incarnant Fabrice Del Dongo dans La Chartreuse de Parme (Christian-Jaque, 1948) qui cartonne avec plus de 6 millions d’entrées et une deuxième place annuelle.

Gérard Philipe, star des années 50

Si Une si jolie petite plage (Allégret, 1949) est une déception au box-office malgré des qualités indéniables, Gérard Philipe retrouve le succès avec La beauté du diable (Clair, 1950) qui fédère 2,5 millions de diablotins. La même année, il joue dans La ronde (Ophüls, 1950) qui est mal accueilli mais est aujourd’hui considéré comme un chef-d’œuvre. Sur le plan politique, il devient compagnon de route du Parti communiste.

Ne délaissant pas le théâtre, le comédien participe également à l’aventure du TNP (Théâtre national populaire), avec Jean Vilar. Il retrouve le réalisateur Christian-Jaque pour Souvenirs perdus (1950) qui attire 2,3 millions de spectateurs grâce à un casting impressionnant. Ensuite, il joue pour Marcel Carné dans Juliette ou La clef des songes (1951), mais le public préfère se souvenir de Fanfan la tulipe (Christian-Jaque, 1952) qui génère 6,7 millions d’entrées et confirme son statut de star de l’écran. Après Les belles de nuit (Clair, 1953), il tourne un autre bon film avec Les orgueilleux (Allégret, 1954). Les deux métrages sont des succès.

Le faux-pas de la réalisation

En 1954, il devient d’Artagnan pour Sacha Guitry et son Si Versailles m’était conté triomphal. Philipe retrouve Stendhal avec Le rouge et le noir (Autant-Lara, 1954) qui cartonne avec plus de 4 millions de spectateurs dans les salles. L’autre triomphe du moment est Les grandes manœuvres (Clair, 1955) qui déplace encore 5,3 millions de fidèles. En 1956, la star écrit et coréalise son unique film : Les aventures de Till L’Espiègle qui fédère encore plus de 2 millions de spectatrices, même si l’ensemble déçoit quelque peu, avec des critiques sont assassines. Gérard Philipe ne s’essaiera plus à la réalisation.

Il joue pour Julien Duvivier dans Pot-Bouille (1957), pour Jacques Becker dans Les amants de Montparnasse (1958), retrouve Autant-Lara dans Le joueur (1958). Gérard Philipe incarne Valmont dans Les liaisons dangereuses de Roger Vadim, ce qui sera son dernier triomphe public avec plus de 4 millions de spectateurs. Enfin, il tourne avec le grand Luis Buñuel dans La fièvre monte à El Pao (1959).

Une fin tragique

Au mois de novembre 1959, il est hospitalisé pour un cancer du foie qui n’a pas été diagnostiqué à temps. Il est emporté en quelques semaines plus tard à l’âge de 36 ans.

Sa mort soudaine a provoqué une vive émotion dans toute la France et aujourd’hui encore son nom reste vivace dans la mémoire collective.

Virgile Dumez

Filmographie :

Réalisateur :

  • 1956 : Les aventures de Till L’Espiègle (coréalisation de Joris Ivens)

Filmographie

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Affiche du Joueur de Claude Autant-Lara

Bande-annonce de Fanfan la Tulipe

Acteur, Réalisateur, Scénariste

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