Acteur, chanteur, producteur et réalisateur britannique, David Hemmings est monté sur scène dès l’enfance en tant que jeune chanteur pour Miles, un opéra de Benjamin Britten. A l’adolescence, il perd sa voix et s’oriente vers la comédie. Il tourne alors pour Otto Preminger dans Sainte Jeanne (1957). Il tourne ensuite régulièrement, même si ses rôles ne sont pas forcément marquants. On le repère dans Dans les mailles du filet (Winner, 1964) ou Le mystère des treize (Lee Thompson, 1966). Mais rien ne laissait présager l’importance de Blow Up (Antonioni, 1966) qui fait de lui une valeur sûre en l’espace d’un film.
Il tourne encore dans quelques films importants comme Camelot (Logan, 1967), La charge de la brigade légère (Richardson, 1968), Barbarella (Vadim, 1968), Histoires extraordinaires (collectif, 1968) et Alfred le Grand, vainqueur des Vikings (Donner, 1969). Par la suite, il s’oriente vers un cinéma plus bis. On le voit notamment dans Les frissons de l’angoisse (Argento, 1975) et Action immédiate (Castellari, 1977).
Parallèlement, il passe derrière la caméra avec Running Scared (1972), The 14 (1973) et surtout Gigolo (1978) avec David Bowie. Il continue à enchaîner les films bis comme Le survivant d’un monde parallèle (1981) et Les bourlingueurs (1981).
En tant qu’acteur, on le retrouve dans Meurtre par décret (Clark, 1979), Harlequin (Wincer, 1980) et une palanquée de séries TV.
Dans les années 2000, on peut le revoir dans Gladiator (Scott, 2000), Spy Game (Scott, 2001), Equilibrium (Wimmer, 2002), Gangs of New York (Scorsese, 2002) et La ligue des gentlemen extraordinaires (Norrington, 2003).
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