Acteur français, Claude Rich découvre le théâtre durant la Seconde Guerre mondiale. Au sortir de la guerre, il suit des cours de théâtre tout en étant employé de banque. Il intègre le Conservatoire national supérieur d’art dramatique dont il sort avec un deuxième prix.
Claude Rich fait ses débuts au théâtre en 1951, puis au cinéma en 1955. Au cinéma, il enchaîne les rôles secondaires, dans l’emploi du jeune premier. On peut le voir dans Les grandes manœuvres (Clair, 1955), La chambre ardente (Duvivier, 1962), Le diable et les Dix Commandements (Duvivier, 1962). Toutefois, il est surtout repéré dans de nombreuses comédies comme Les tontons flingueurs (Lautner, 1963), Les compagnons de la marguerite (Mocky, 1967) et Oscar (Molinaro, 1967).
Cette récente notoriété lui permet d’obtenir des rôles plus conséquents dans des œuvres comme La mariée était en noir (Truffaut, 1968) et Je t’aime, je t’aime (Resnais, 1968).
Pourtant, au cours des années 70-80, il privilégie le théâtre et on le voit nettement moins au cinéma. Il tourne tout de même dans La femme de Jean (Bellon, 1974), Stavisky (Resnais, 1974), Adieu poulet (Granier-Deferre, 1975), Le crabe-tambour (Schoendoerffer, 1976), La guerre des polices (Davis, 1979), Escalier C (Tacchella, 1985).
Il revient en force au cinéma en 1992 avec Le souper (Molinaro) qui lui permet d’obtenir le César du Meilleur Acteur en 1993. Par la suite, Claude Rich participe à des œuvres aussi importantes que Le colonel Chabert (Angelo, 1994), Capitaine Conan (Tavernier, 1996), Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (Chabat, 2002), Le mystère de la chambre jaune (Podalydès, 2003), Le cou de la girafe (Nebbou, 2004), Le crime est notre affaire (Thomas, 2008) et Cherchez Hortense (Bonitzer, 2012).
Titres
Notes
Comédie policière