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Brent Huff démarre sa carrière d’acteur au théâtre et à 15-20 ans apparaît dans une poignée de productions américaines plus ou moins importantes (le King Kong de Guillermin, la teen comedy La prof joue et gagne).
Brent Huff fanfaronne chez Just Jaeckin et Mattei
Dans les années 80, les Français le découvrent dans Gwendoline, film d’aventures rocambolesque où il donne la réplique à Tawny Kitaen, Zabou et Bernadette Lafont. Réalisée par Just Jaeckin, qui a mis en scène Emmanuelle, la production lui fraie une voie européenne, et il se spécialise dans une série de rôles de beau gosse aux bras gonflés. Pour Cannon (American Ninja), Bruno Mattei et son bis italien (Mission suicide, aka Strike Commando 2, Cop Game, Nato per combattere) ou le bisseux Fred-Olen Tay (Armés pour répondre, avec David Carradine et Lee Van Cleef). Il s’illustre alors davantage pour son physique que son jeu d’acteur fanfaron.
Retour aux USA, en passant par la case teutonne
Une fois l’Italie (il joua aussi un premier rôle chez Martino) et ses séries Z derrière lui, Brent Huff embrasse une carrière allemande, avec de nombreux rôles, inconnus chez nous, chez le cinéaste (téléaste ?) Otto Retzer.
Loin de disparaître, il reprend la route des USA au milieu des années 90 et retrouvera même Tawny Kitaen (Gwendoline, donc), dans Cap sur le danger (Dead Tides) qui aurait connu une carrière en Alsace, avant de trouver sa place sur les étales des vidéo-clubs.
Capture d’écran – © 1984 Parafrance – Films de l’Alma – G.F.P.I
Le reste de sa carrière, c’est une bonne cinquantaine de rôles jusqu’à la fin des années 2010, notamment dans la série Shameless. Hyperactif, il est aussi réalisateur, avec plus de quinze longs métrages à son actif, dont le (un quelque peu fameux documentaire Chasing beauty en 2013).
Découvrez ici son site officiel. Si toutes les mentions de ses séries Z italiennes ont disparu, vous y retrouverez tout de même Gwendoline.
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