Bertrand Mandico

Réalisateur, Scénariste, Producteur, Ingénieur du son
Bertrand Mandico, portrait par UFO Distribution

Personal Info

  • Nationalité : Français
  • Date de naissance : 1971, Toulouse (France)
  • Crédits photos : Bandeau : Les Garçons sauvages (© Ecce Films, L'oeil qui ment, UFO) - Portrait : photo promotionnelle proposée par UFO Distribution. Tous droits réservés.

Biographie

Note des spectateurs :

Réalisateur arty et underground, artisan polyvalent d’un cinéma obsessionnel, Bertrand Mandico est surtout le réalisateur des Garçons sauvages.

Hormona, trois films de Bertrand Mandico, affiche cinéma

© Ecce Films, L’oeil qui ment

Le public des cinémas art et essai connaît Les garçons sauvages, œuvre atypique dans le cinéma français qui s’est bâtie une réputation solide, auprès des critiques, mais dont la radicalité n’a pas réussi à lui faire dépasser les 46 443 spectateurs. Pour son micro budget, ce fut toutefois un triomphe. Les César avaient d’ailleurs complètement occulté cette œuvre radicale qui avait pourtant reçu les meilleures critiques annuelles pour une production française et le Prix Louis-Delluc.

Boro in the box & Still Life, affiche cinéma

© Ecce Films, L’oeil qui ment, Malavida

Avec son égérie, Elina Löwensohn, ancienne muse d’Hal Hartley, il a bâti une œuvre d’une cohérence absolue, érotique, outrageusement symbolique et iconoclaste, avec un travail sur le son, la photographie, l’image et les décors qui confine au travail d’orfèvre. Bertrand Mandico le Toulousain a su multiplier des courts et moyens métrages fabuleux, regroupés pour la plupart sur des DVD, édités par Malavida.

In the Box, sorti par Malavida en décembre 2016, a été vite un succès qui le rendit introuvable. Le DVD regroupait des œuvres fétichistes de l’ordre du bijou. En 2020, Hormona et Vanités, soit deux projets regroupant chacun une série de courts métrages, connaît une belle sortie DVD/Blu-ray chez ce même éditeur.

Filmographie cinéma :

En salle, Bertrand Mandico a été distribué dans des circuits art et essai :

  • 2014 : Boro in the Box & Living Still Life, réalisent 294 entrées.
  • 2015 : Hormona fait une apparition timide en salle en septembre 2015 (189 entrées).
  • 2018 : Les Garçons sauvages triomphe en 2018, avec 46 443 spectateurs.
  • 2018 : Ultra rêve tente sa chance dans 5 salles, en 2018. Il s’agit d’un regroupement de courts métrages par des réalisateurs d’une veine semblable. L’un des segments est d’ailleurs signé Yann Gonzalez, auquel le cinéma de Mandico peut également se rapprocher.

Entre Walerian Borowczyk, Alain Robbe-Gribbet et les natures mortes de Pierre et Gilles, le travail d’artisan de Mandico nous oblige.

 Frédéric Mignard

Les garçons saaauvages s'affiche

© Ecce Films, L’oeil qui ment, UFO Distribution

Le site de Bertrand Mandico

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