Acteur britannique, issu de la télévision, avec des rôles chez Desmond Davis George Schaefer et Stephen Frears, Anthony Andrews a joué aussi bien Shakespeare sur le petit écran que des rôles dans La croisière s’amuse ou Columbo.
Au cinéma, les Français le découvrent dans Au-dessous du volcan de John Huston : il interprète le deuxième rôle masculin du film qui divise la Croisette en 1984. L’année suivante, il subit l’échec de The Holcroft Covenant de John Frankenheimer, avec Michael Caine. Le désastre au box-office (qui lui voua un direct-to-vhs en France sous le titre de Le Pacte Holcroft) est aussi un échec personnel. Anthony Andrews y tient le haut de l’affiche, juste après le nom de Caine. D’autres échecs suivront : The Second Victory de Gerald Thomas (1987), La chevauchée de feu de Simon Wincer (1988), Hanna’s War de Menahem Golan (1987), Haunted de Lewis Gilbert (1995)…
Ses pas au cinéma relèvent davantage de l’accident que d’une volonté affirmée de réussir sur ce média. On revoit néanmoins le comédien à une grande échelle en 2010 dans le désormais classique Le discours d’un roi de Tom Hooper.
Sa dernière apparition au cinéma dans les années 2010 relève de l’accident industriel : The Professor and the madman (2019), avec Mel Gibson et Sean Penn, œuvre inédite en France en salle, vaudra le courroux de Mel Gibson qui intente un procès à la production.