L’arnaqueur de Tinder est une campagne de prévention affligeante pour jeunes gens aux rêves surannés de prince et de princesse à l’ère des applications de rencontres. Par les producteurs netflixiens de The Imposter et Don’t F**k with Cats.
Synopsis : Swipe, swipe, swipe… Pas facile de trouver l’amour en ligne, alors Cecilie n’en croit pas ses yeux quand elle matche avec un jeune et séduisant milliardaire qui s’avère correspondre en tous points à l’homme de ses rêves. Mais les rêves sont parfois bien loin de la réalité et quand elle comprend que cet homme d’affaires international a menti sur son identité, il est déjà trop tard : le séducteur lui a tout pris. C’est alors que le conte de fées prend fin et que l’histoire de vengeance commence. Cecilie identifie les autres cibles de l’escroc et fait équipe avec elles. Plus question d’être des victimes : l’arnaqueur de Tinder a trouvé des adversaires à sa taille.
L’arnaqueur de Tinder et le monde creux des influenceurs de notre époque
Critique : Entre documentaire pour NRJ 12 ou une sous chaîne MTV, L’arnaqueur de Tinder est un désastre du cinéma du réel où tout sonne faux. A l’instar des jeunes femmes arnaquées qui n’inspirent aucune empathie, la première réalisation de la productrice Felicity Morris, n’inspire aucune sympathie. Elle se complaît dans la reconstitution toc et les images chic pour spectateurs en manque de contes de fées et de revanche numérique. D’ailleurs, l’on peut se demander aisément comment l’escroc israélien au profil numérique aussi clinquant que pathétique puisse avoir séduit autant.
Malheureusement, loin d’être une réflexion sur son époque, ce programme superficiel ne se pose aucune vraie question, préférant la facilité narrative à l’interrogation psychologique. Le programme est donc à réserver aux Instagrameurs qui ont le swipe facile. Au moins, durant pareil programme, il leur sera difficile d’en faire autrement.
Swipe & Switch. Off.
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Les arnaqueurs au cinéma
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© 2022 Netflix
