Acteur et réalisateur français né en Algérie française, Pierre Blanchar a débuté sa carrière au théâtre dès les années 10. On le voit également dans un certain nombre de films muets comme Jocelyn (Poirier, 1922), Le joueur d’échecs (Bernard, 1927) et Le capitaine Fracasse (Cavalcanti, 1929).

Toutefois, c’est le parlant qui lui apporte la notoriété avec des rôles majeurs dans des œuvres importantes comme Les croix de bois (Bernard, 1932), L’Atlantide (Pabst, 1932), Crime et châtiment (Chenal, 1935), Un carnet de bal (Duvivier, 1937), L’étrange Monsieur Victor (Grémillon, 1938).

Durant la Seconde Guerre mondiale, il passe à la réalisation avec deux longs-métrages : Secrets et Un seul amour (1943). Par la suite, il est à nouveau remarquable dans La symphonie pastorale (Delannoy, 1946) et Le bataillon du ciel (Esway, 1947). On le voit toutefois beaucoup moins au cours des années 50-60 où il se consacre essentiellement au théâtre. Ses derniers rôles marquants au cinéma sont Katia (Siodmak, 1959) et Le monocle noir (Lautner, 1961).

Virgile Dumez